La famille Parent à l'honneur
Par marjorie-roy
Cérémonie de commémoration d’un pionnier
Afin d’honorer les créateurs du Domaine Parent de la Ville de Saint-Jérôme, plus d’une centaine de propriétaires, locataires, amis et familles de ce secteur résidentiel se sont réunis samedi dernier. Ce projet de reconnaissance des ancêtres de ce domaine lancé publiquement depuis près d’un an se veut le fruit d’un comité de bénévoles fiers de la famille Parent.
Un rocher pour enraciner le nom
Lors de cette cérémonie, un nouveau monument désormais connu comme le «Rocher du Domaine Parent» fut inauguré. Un rocher imposant au bas du Parc de la Côte-Parent rappelant le nom des créateurs ainsi que l’œuvre qu’est devenu au fil du temps le Domaine Parent. Plusieurs membres de cette famille tissée serrée ont également profité de l’occasion pour relater quelques anecdotes au sujet de leurs arrière-grands-parents et grands-parents, les 8 créateurs du domaine. Parmi ceux-ci, Joseph-Édouard Parent,
Honorine Mélançon, Lucien Parent, Azélia Huot, Claude Parent, Claudette Maisonneuve, Madeleine Parent et Jean Pageot furent l’éloge de nombreux discours. «Ces hommes et ces femmes ont contribué chacun et chacune à leur façon à créer le Domaine Parent et ce, il y a plus de 80 ans, souligne Camile D. Boivin, président du comité des bénévoles. Ils ont su développer un quartier vibrant d’une vision nouvelle dans lequel plusieurs familles grandissent aujourd’hui». Selon ce dernier, la famille Parent visait un domaine doté d’un environnement aéré, de rues spacieuses, de grands terrains, de maisons relativement coûteuses, de verdure omniprésente, de terrains de jeux et de parcs. «Mes grands-parents ont pris au mot un message du Curé Labelle qui affirmait que nous devions nous approprier le sol», raconte Luc Parent, petit-fils de Lucien Parent. La famille a ainsi fait l’acquisition de plusieurs terres pour les transformer en quartier résidentiel où il fait bon vivre. «Pour Lucien, des enfants qui s’amusent font des parents heureux et des clients satisfaits», conclut son petit-fils.