La flamme olympique dévale la montagne à Tremblant

Par nathalie-deraspe

Mercredi dernier, le relais olympique a fait une brève escale dans les Laurentides, le temps d’accueillir les premiers flocons de ce long parcours et d’émouvoir l’ex-olympien Peter Duncan et Peggy Austin, fille d’Hermann Smith-Johannsen, alias «Jack Rabbitt», ainsi que des centaines d’élèves et de curieux qui s’étaient déplacés pour assister à cet événement unique en son genre.

Même si la région savait depuis près d’un an que la flamme olympique allait séjourner un bref moment à Tremblant, le jour venu, la fébrilité était à son comble. Plusieurs écoles de la Commission scolaire des Laurentides avaient donné congé à leurs élèves afin qu’ils puissent graver dans leur mémoire ce moment historique. Près d’un millier de personnes a fait de même pour être témoin, ne serait-ce que de loin, de son passage.

Arrivée sous les coups de 10 heures, la flamme est passée entre les mains d’un premier groupe de porteurs, qui avait pour mission de se rendre jusqu’au pied du mont ceinturant le cœur de Tremblant. Un motoneigiste a ensuite pris le relais pour la conduire au haut de la montagne, où l’analyste sportif et ex-athlète Peter Duncan l’attendait pour dévaler la piste, sous l’œil admiratif d’une foule émue aux larmes. En guise de cadeau, de généreux flocons offerts comme une pluie de confettis. Comble de bonheur, cette ébauche de tempête allait signer le parcours de manière originale. Après 39 jours, la flamme en était à sa première neige et ce, malgré un arrêt au nord du Québec. Éric Guay et Jessie Jay Anderson, les deux premiers athlètes en provenance de Tremblant à être choisis pour participer aux Jeux de Vancouver, y verront peut-être là un signe qui leur permettra d’espérer une médaille.

Une descente mémorable

La relationniste de la Station de ski Mont-Tremblant, Catherine Lacasse, relate l’événement avec émotion. «Je suis une fan finie des Olympiques. Et là, c’était magique. À travers le blanc, la flamme.»

Pour Peter Duncan, l’expérience s’est avérée encore plus touchante qu’il n’aurait jamais osé l’imaginer. «Je n’avais plus de mots, confie-t-il. C’est rare qu’on peut porter la flamme olympique sur notre propre terrain de jeu. J’ai grandi ici. Je voyais ma vie défiler devant moi, mes souvenirs olympiques et je voyais tous ces enfants graviter autour. Ils sont l’avenir des Jeux. C’était très solennel et très émotif.»

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