La population de Saint-Jérôme réclame de nouvelles infrastructures sportives
Par nathalie-deraspe
La grogne commence à monter dans le dossier des arénas à Saint-Jérôme. Le maire Marc Gascon a dû faire marche arrière dans l’octroi d’un contrat privé sans appel d’offre, mais promet de relancer un nouveau projet d’ici peu.
«Nous ferons tout le nécessaire pour offrir du temps de glace à nos citoyens tout en travaillant à relancer le projet pour la construction du nouvel aréna à Saint-Jérôme», a indiqué Marc Gascon à l’occasion du dépôt du budget 2010. le maire de Saint-Jérôme a par la suite admis qu’il s’agit-là d’un dossier difficile. «Les usagers devront être patients», a-t-il ajouté.
Mais il semble que la patience des citoyens ait des limites. Mardi soir, une poignée d’entre eux se sont massés devant les bureaux de l’Hôtel de ville afin de réclamer de nouvelles infrastructures sportives. L’an dernier, l’aréna Jacques-Locas avait dû être fermé définitivement après que des inspecteurs aient constaté que le poids de la neige avait fait des dégâts quasi irréparables à la structure déjà fortement endommagée par les années. Plusieurs usagers avaient dû accepter des diminutions d’heures de glace et certaines ligues adultes avaient carrément dû se tourner vers d’autres endroits pour pratiquer leur discipline. L’idée d’une nouvelle construction dont l’ouverture était promise pour septembre 2010 en réjouissait plusieurs, mais l’abandon du projet ramène la population à la case départ. Pas question donc, pour cette population sans cesse grandissante de patienter encore des années avant d’obtenir gain de cause. On veut pression auprès de l’administration municipale pour qu’une décision soit vite rendue dans le dossier.
Pour les détracteurs du maire Gascon, Jean-Claude Hébert en tête, la Ville a manqué le bateau. Et si la construction du terrain de soccer et de football synthétique demeurent à l’agenda en vue d’être réalisés au cours de la prochaine année, rien dans le budget 2010, ne laisse présager que des sommes seront versés dans un projet d’aréna. «La Ville a manqué des chances d’aller chercher de l’argent, soutient l’ancien maire Jean-Claude Hébert. Si un projet plus rassembleur avait été organisé, c’aurait pu aller beaucoup plus loin. Maintenant, les gouvernements n’ont plus d’argent disponible pour financer de nouvelles infrastructures et Mirabel se développe au détriment de la capitale régionale. La ville a trois arénas pour moins de 35 000 de population. Saint-Jérôme en compte 107 000.»
Tentant de se faire rassurant, le conseiller indépendant Michel Deschênes affirme que Saint-Jérôme est actuellement en négociation pour un éventuel projet de construction. Après s’être confessé de ne pas connaître l’ensemble du dossier, celui-ci avance un élément de réponse à la situation. «Notre premier problème dans les villes c’est qu’on gère mal nos bâtisses. On attend en dernier recours avant d’agir.»
«Nous ferons tout le nécessaire pour offrir du temps de glace à nos citoyens tout en travaillant à relancer le projet pour la construction du nouvel aréna à Saint-Jérôme», a indiqué Marc Gascon à l’occasion du dépôt du budget 2010. le maire de Saint-Jérôme a par la suite admis qu’il s’agit-là d’un dossier difficile. «Les usagers devront être patients», a-t-il ajouté.
Mais il semble que la patience des citoyens ait des limites. Mardi soir, une poignée d’entre eux se sont massés devant les bureaux de l’Hôtel de ville afin de réclamer de nouvelles infrastructures sportives. L’an dernier, l’aréna Jacques-Locas avait dû être fermé définitivement après que des inspecteurs aient constaté que le poids de la neige avait fait des dégâts quasi irréparables à la structure déjà fortement endommagée par les années. Plusieurs usagers avaient dû accepter des diminutions d’heures de glace et certaines ligues adultes avaient carrément dû se tourner vers d’autres endroits pour pratiquer leur discipline. L’idée d’une nouvelle construction dont l’ouverture était promise pour septembre 2010 en réjouissait plusieurs, mais l’abandon du projet ramène la population à la case départ. Pas question donc, pour cette population sans cesse grandissante de patienter encore des années avant d’obtenir gain de cause. On veut pression auprès de l’administration municipale pour qu’une décision soit vite rendue dans le dossier.
Pour les détracteurs du maire Gascon, Jean-Claude Hébert en tête, la Ville a manqué le bateau. Et si la construction du terrain de soccer et de football synthétique demeurent à l’agenda en vue d’être réalisés au cours de la prochaine année, rien dans le budget 2010, ne laisse présager que des sommes seront versés dans un projet d’aréna. «La Ville a manqué des chances d’aller chercher de l’argent, soutient l’ancien maire Jean-Claude Hébert. Si un projet plus rassembleur avait été organisé, c’aurait pu aller beaucoup plus loin. Maintenant, les gouvernements n’ont plus d’argent disponible pour financer de nouvelles infrastructures et Mirabel se développe au détriment de la capitale régionale. La ville a trois arénas pour moins de 35 000 de population. Saint-Jérôme en compte 107 000.»
Tentant de se faire rassurant, le conseiller indépendant Michel Deschênes affirme que Saint-Jérôme est actuellement en négociation pour un éventuel projet de construction. Après s’être confessé de ne pas connaître l’ensemble du dossier, celui-ci avance un élément de réponse à la situation. «Notre premier problème dans les villes c’est qu’on gère mal nos bâtisses. On attend en dernier recours avant d’agir.»