L’Adélois François Chartier tient salon!
Par pierre-birlichi
François Chartier, toujours à la pointe de l’avant-garde, a accepté d’être le porte-parole de la seconde édition du Salon des Vins d’Importation Privée qui se tenait cette semaine à Montréal.
Dans cette entrevue, il explique pourquoi.
Accès: François Chartier, pourquoi un Salon des Vins d’Importation Privée?
François Chartier: Parce ce que l’importation privée était quasiment réservée aux restaurants et aux clients de ces restaurants. Le Salon, lui, s’ouvre à tous les amateurs, donc au public, afin que tout le monde puisse se faire plaisir.
Pourquoi ce besoin de s’ouvrir au public, de lui faire plaisir, de se faire plaisir?
Parce que la frustration est grande de savoir que l’importation privée existe, que tout le monde en parle, mais qu’elle n’était accessible qu’aux professionnels. Maintenant les gens ont pu enfin goûter plus de 500 vins et rencontrer la soixantaine d’artisans vignerons venus de France, d’Italie, d’Espagne, des États-Unis dans une atmosphère conviviale, celle des artisans du vins.
Pourquoi fallait-il y aller? Pourquoi y allez-vous personnellement?
Pour rencontrer les futures étoiles de demain. Venir rencontrer les stars de demain et goûter leurs vins, être le premier à dénicher et à défricher les vins rares qui entreront probablement à la SAQ. C’est aussi l’occasion de garnir son cellier pour les repas du temps des fêtes, et pour glisser dans les bas quelques flacons qui surprendront la famille et les amis.
Pourquoi la SAQ soutient-elle un tel évènement?
L’importation privée est en pleine éclosion. Après des débuts difficiles, la filière s’est énormément professionnalisée. Enfin, l’importation privée est partout. Lorsque le Pdg de la SAQ, Monsieur Duval, sort au restaurant, il ne voit plus que de l’importation privée. De plus, à travers les commandes d’importation privée des agences spécialisées, la SAQ observe les tendances du marché de demain. Vins biologiques, biodynamiques, natures sont commandés en grande quantité depuis plusieurs années, car la demande est là.
Pourquoi les restaurants ont-ils embarqués sur les importations privées?
Lorsque j’étais sommelier à La Clef des Champs, j’ai été parmi les premiers à me voir proposer des produits inédits, singuliers. J’ai sauté dessus. Les importations privées me permettaient de différencier la carte des vins de celles de nos compétiteurs, de marier la cuisine du chef avec des vins rares pour le plus grand plaisir d’une clientèle exigeante. A l’époque, ces vins contribuaient à nous différencier, à sortir des grandes enseignes et des grandes marques. Vingt ans plus tard, c’est toujours d’actualité.
Avez-vous fait une place dans la Sélection Chartier 2010 aux Importations Privées?
Pas encore cette année, je le regrette. Mais j’avais déjà beaucoup de nouveautés à intégrer dans la Sélection 2010.
Alors je peux donner rendez-vous aux lecteurs d’Accès pour dévoiler vos innovations dans un avenir très proche?
Ce sera toujours un plaisir!