La rivière du Nord. Courtoisie : Fondation Rivières

Le 22 septembre, c’est la Grande Descente de la rivière du Nord

Par Simon Cordeau (initiative de journalisme local)

Canots, kayaks et planches à pagaie descendront la rivière du Nord, ce dimanche 22 septembre, pour sensibiliser la population à sa protection. Organisée par la Fondation Rivières, la première édition de la Grande Descente commencera au pont Canuta, à Mirabel, et ira jusqu’au golf Le Sélect, soit une descente de 10 km et d’environ 2 h 30. Pour participer, l’inscription est obligatoire et les frais sont de 50 $. L’événement est ouvert autant aux débutants qu’aux fervents amateurs.

La descente se terminera par un 5 à 7, avec un buffet et des prix de présence, où la campagne Adoptez votre rivière du Nord sera lancée. Paul Piché, Marc Hervieux et Salomé Corbo, entre autres, participeront à l’événement.

L’objectif, « c’est toujours de faire parler de nos cours d’eau, de les rendre accessibles à la population et de les assainir », explique Mme Corbo, qui est marraine de la rivière du Nord. « Il faut qu’on se réapproprie l’eau, notre plus grande richesse au Québec. »

« Donner un peu d’amour »

Salomé Corbo est marraine de la rivière du Nord. Photo : Julie Perreault

Pourquoi Salomé Corbo a-t-elle décidé prendre la rivière du Nord sous son aile ? « Je suis une fille de la Rive-Nord. À l’époque où j’ai accepté, j’avais un chalet à Saint-Colomban. J’ai fait énormément de camping dans les Laurentides. Je connaissais bien la rivière Rouge. Mais la rivière du Nord, c’est quand même triste. Son parcours fait qu’elle passe par pas mal de terres agricoles. Il fallait en prendre soin. Je me disais qu’il fallait peut-être lui donner un peu d’amour, à cette rivière-là. »

Selon des études de la Fondation Rivières, la rivière du Nord n’est pas assez propre pour s’y baigner en sécurité. Mais elle pourrait le devenir si les municipalités gèrent mieux leurs eaux usées et pluviales, entre autres. Cependant, il est possible « d’y pagayer sans danger », rappelle Mme Corbo.

D’ailleurs, des municipalités des Laurentides travaillent à y établir un parcours de la route bleue. « La rivière du Nord est jolie et passe à travers des villes de plus en plus touristiques. […] On pourrait tellement faire des parcours intéressants, et mélanger culture, art culinaire et kayak. Il y a vraiment moyen de se promener d’une ville à l’autre au Québec. Puis les normes pour la baignade vont peut-être suivre », rêve la comédienne.

Elle donne l’exemple de l’Europe, où les cours d’eau connectent les villes. « En Suisse, il y a des gens qui quittent le travail et, pour revenir chez eux, suivent le courant. Si tu habites à Val-Morin et travailles à Saint-Jérôme, pourquoi ne pas voyager en kayak ? », suggère-t-elle en riant.

Pour la Grande Descente, quelle embarcation choisira-t-elle ? « Je pense que je vais être en canot, probablement avec Paul [Piché], ou peut-être en rabaska. Je suis moins paddleboard pour des longues distances », rapporte-t-elle.

À mettre à l’agenda

Quoi : La Grande Descente de la rivière du Nord

Où : Du pont Canuta jusqu’au golf Le Sélect, à Mirabel

Quand : 22 septembre 11 h 30

Qui : Inscription obligatoire, places limitées à 200 participants

Combien :  Frais de 50 $

Pour tous les détails, visitez le site web de la Fondation Rivières.

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