Le bonheur d’être soi: Sœur Angèle à cœur ouvert
Par Michel Bureau
Un nouveau livre écrit par l’auteure Rosette Pipar de Saint-Sauveur vient d’être publié par la maison d’édition Marcel Broquet: Le bonheur d’être soi.
Notre très dynamique Sœur Angèle répond à une centaine de questions de gens qu’elle a rencontré au fil des ans. Et non, il n’est pas question de ses recettes. Cette fois, Sœur Angèle livre des recettes spirituelles. Pour l’auteure Rosette Pipar, ce fut en quelque sorte une thérapie. Mieux même: une belle leçon de vie!
Rosette Pipar s’est fait connaître avec trois biographies d’artistes, et des poésies également. L’écriture est sa passion. Elle connaît Sœur Angèle depuis déjà une quinzaine d’années «Tout le monde est attiré par elle, par son authenticité, sa bonhommie, par son intégrité. Elle ne succombe pas d’une certaine manière aux balises. Sœur Angèle est toujours dans l’action. C’est un phénomène, une sœur miracle. Il devrait y en avoir plus de sœurs comme elle. Elle écoute sa voix intérieure. J’ai beaucoup appris en écrivant ce livre», raconte l’auteure.
«Le titre du livre est un juste reflet de la personne qu’est Sœur Angèle», relate l’auteure. Elle parle avec le commis de l’épicerie, comme elle parle avec un ambassadeur, avec toujours la même aisance. Elle est fidèle à elle-même. Pour monsieur et madame tout le monde, Sœur Angèle est un confessionnal. Nous sommes dans l’ère des communications, mais les gens n’ont jamais été aussi solitaires. Les jeunes autant que les gens âgés s’identifient à Sœur Angèle. Mais surtout, elle écoute les gens.»
Rosette Pipar a mis un an à écrire ce livre. Une quinzaine de rencontres aux quatre coins du Québec. Car Sœur Angèle est toujours en mouvement. Dans Le bonheur d’être soi, Sœur Angèle parle de la souffrance, du respect de soi, de sexualité même, et bien sûr, de la vie après la mort. «Pour les gens, Sœur Angèle est une grand-maman, une tante, une mère. Et elle a du caractère et toujours la bonne phrase pour remettre quelqu’un à sa place. Sœur Angèle a beaucoup d’outils dans son coffre», confie l’auteure.
La Légion d’honneur pour Sœur Angèle
Par ailleurs, le Journal Accès a appris en primeur que le gouvernement du Québec serait sur le point de remettre la médaille de la Légion d’honneur à Sœur Angèle. Le doyen à l’assemblée nationale, le député François Gendron, aurait l’intention, selon nos sources, de faire une demande de résolution à cet effet. C’est l’ex-maire de Montréal, Jean Drapeau, qui a fait connaître Sœur Angèle aux Québecois dans les années soixante. Celle qui est arrivée au Québec en 1955, a déjà eu droit à la médaille du Gouverneur général du Canada pour son implication dans la communauté.
Cependant, jusqu’à aujourd’hui, son apport à la communauté québécoise n’a jamais été souligné. Sœur Angèle a fait connaître le Québec partout dans le monde. En 2017, Sœur Angèle fêtera ses 60 ans dans la communauté religieuse des sœurs Notre-Dame du Bon Conseil. Et dire que son père pensait qu’elle ne serait que de passage chez les religieuses!