Le chef du Bloc québécois de passage à Sainte-Adèle
Par Rédaction
Au lendemain du dernier débat électoral, Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, était de passage à Sainte-Adèle en présence de Marie-Hélène Gaudreau la candidate du Bloc dans la circonscription de Laurentides-Labelle.
Accueilli notamment par la mairesse, Nadine Brière et l’ex-député du Parti québécois, Claude Cousineau, Yves-François Blanchet a rencontré le temps d’un diner au restaurant Chez Milot, des militants et personnalités du coin. « Le niveau de confiance se porte fort bien maintenant et la fierté des Pays-d’en-Haut est bien en vogue. Le Bloc, je pense, est dans un contexte global positif et on a assez d’expérience, de motivation, ce bel équilibre entre le courage et la prudence pour finir la campagne en beauté », a-t-il lancé.
Le journal Accès lui a posé quelques questions, la première portant sur l’enjeu du Parc du Mont Loup-Garou: Sur le principe général lorsque j’étais ministre de l’Environnement j’ai eu l’occasion d’annoncer et d’inaugurer pas mal de parcs de ce type-là. Dans le sud du Québec, ce sont souvent des zones qu’on rapièce pour avoir des secteurs protégés.
Il existe des programmes, des modèles de soutien. Je pense que la députée éventuelle pourra prendre le dossier à bras le corps et, a un moment donné, aura la machine pour le soutenir.
Quels sont les enjeux dont on ne parle pas assez ?
C’est souvent avec les médias locaux qu’on est capable de développer davantage sur nos propositions, sur l’électrification du transport scolaire, l’achat de véhicules électriques pour les jeunes familles, les crédits d’impôt pour nos ainés, la protection des fonds de pension. On a fait des propositions encore ce matin sur la protection des renseignements personnels, l’imputabilité des banques. Et il y a toujours ceux qui disent : oui, mais vous vous ne serez pas au pouvoir ; mais on va être des élus, des députés qui déposent des projets de loi. En comité parlementaire on peut changer des choses. Il peut y avoir une loi qui va être déposée par Marie-Hélène et qui va être changée à la suite d’une proposition de NPD, ce n’est pas grave. Il faut qu’on ait cette ouverture d’esprit-là.
Le nombre des milléniaux est le plus important à cette élection. Comment allez-vous chercher cette cohorte-là ?
Je le sais parce qu’on me dit qu’il semble se passer quelque chose chez les jeunes. Peut-être qu’ils ont considéré que notre engagement en faveur de l’environnement était responsable et crédible; peut-être qu’ils se sont reconnus aussi dans une société québécoise qui a décidé de s’affirmer ou dans le fait que nos candidats sont en général jeunes.
Ici l’on trouve beaucoup de personnes âgées, des enjeux de logements et de transports collectifs, que proposez-vous comme solutions?
Dans le transport collectif, quand le gouvernement fédéral intervient, il ajoute une couche de complexité qui retarde les projets. C’est comme s’il disait j’ai votre agent dans mes mains, je vais mettre des conditions avant de vous le donner, ce qui n’est pas acceptable. Pour que ça soit plus rapide et facile il faut que ça passe par le gouvernement du Québec. Nous, ce qu’on peut faire dans nos propositions c’est augmenter la pension vieillesse parce que dans les régions du Québec, on protège le pouvoir d’achat des ainés et on soutient l’économie régionale en même temps. C’est comme ça qu’on a une consommation locale, qu’on crée localement des emplois. Et pour les travailleurs qui ont travaillé souvent toute leur vie pour une entreprise et qui perdent leur fonds de pension lorsqu’elle fait faillite, c’est de s’assurer que le fonds de pension soit un créancier privilégie et passe avant les fournisseurs.