Le conseiller Germain Richer poursuit sa guerre contre son maire

Par nathalie-deraspe

Une autre formation politique est en voie de voir le jour à Prévost. Les conseillers Germain Richer, Gaétan Bordeleau et Sylvain Paradis promettent de belles surprises quant aux autres candidats à joindre leur équipe.

«Je reçois 400 courriels par jour, indique Germain Richer. Nos appuis sont considérables et nous avons tout un réseau de contacts», ajoute-t-il. Se portant en ardent défenseur de la transparence et de la démocratie, l’ex-conseiller pédagogique accuse le maire d’être en campagne électorale. Pourtant, quand il parle de son adversaire, Germain Richer fait feu de tout bois. « Claude Charbonneau a un agenda caché. Depuis qu’il a été réélu il a changé de couleur. Il y a des problèmes de ressources humaines incroyables à la Ville. Des employés ont porté plainte. C’est rendu systémique, le maire est en gestion de crise.»

Le conseiller vise la mairie

Pour appuyer ses dires, Germain Richer indique que de plus en plus de citoyens s’élèvent contre les positions de l’administration Charbonneau. On se questionne notamment sur la gestion du dossier du pont Shaw et sur l’éventuel lien routier entre la route 333 et la 117, une importante voie de circulation qui serait largement défendue par le promoteur immobilier Corporation Proment.

Lors de la dernière assemblée du conseil, l’Association des citoyens du Domaine des Patriarches a demandé la tenue d’une soirée spéciale d’information afin de faire toute la lumière sur le dossier. Une pétition de 529 noms était également déposée pour faire obstruction au projet d’établissement d’une antenne de télécommunications aux abords des étangs d’épuration de la Ville. Fait à noter que si Prévost ne peut prohiber les antennes, le ministère des Affaires municipales et des Régions précise que la municipalité peut en régir l’installation, l’entretien, le nombre et la hauteur.

Germain Richer et son équipe visent la mairie pour l’automne 2009. Le premier défi auquel il entend s’attarder est celui de la fiscalité. Quant à son adversaire Guy Guénette, le conseiller répond du tac au tac : «Il a eu sa chance en 2005.»

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