Le «Facebook du cœur» est né!

Par benerice-jette

Envie de changer le monde?

Lundi dernier a eu lieu le lancement officiel du Book Humanitaire au centre Pauline-Vanier à Saint-Sauveur, dévoilant l’historique de ce nouvel organisme venant en aide aux plus démunis, et ce, aux quatre coins du globe. Des gens d’ici, aidant des gens de partout! 

Possédant 15 années en expérience humanitaire, Rachel Lapierre fondatrice du Book Humanitaire avait un désir profond de faire plus pour ceux qui en ont moins: «Lors de ma première mission au Chili, j’ai recueilli un bébé malade laissé à la porte d’un orphelinat. Le faire soigner a été une aventure qui m’a fait voir que nous ne partons pas tous sur un pied d’égalité à la naissance», raconte la fondatrice qui s’est ensuite jointe à l’organisme Iris Mundial, œuvrant dans les soins des yeux dans les pays défavorisés. «Là-bas, j’ai découvert que je ne pouvais pas offrir le maximum d’aide sans avoir une connaissance médicale. J’ai donc suivi ma formation d’infirmière», a-t-elle expliqué.

«Durant mes missions, j’ai vu des choses horribles qui m’ont fait grandir, et des miracles qui m’ont nourrie», a-t-elle souligné. Cependant, devenir bénévole peut s’avérer ardu: paperasse à remplir, critères de disponibilité à respecter compliquant les choses et décourageant les gens. C’est pour rendre la possibilité d’aider plus accessible, que Rachel Lapierre et son équipe ont fondé un organisme ouvert à qui veut s’y joindre. «Le Book Humanitaire est un lieu nous permettant de lier des gens de cœur à des gens dans le besoin», a résumé la fondatrice.

Tricoté serré

Une grande équipe de bénévoles orchestrait la soirée du lancement, mais aussi vendait des couvertures et des bas chauds: «L’idée est venue d’une dame que nous appelons Madame Jeanne qui tricote des bas à offrir aux gens démunis. Nous les vendons aujourd’hui ainsi que des couvertures, pour réinjecter les sommes recueillies dans l’organisme, ou encore en proposant aux gens d’acheter ces biens qui seront directement offerts à des gens défavorisés de chez nous. Et cela fonctionne à merveille! En ce qui concerne Madame Jeanne, elle tricote maintenant une paire de bas par jour!», a lancé Rachel Lapierre en riant. L’équipe l’entourant est surtout composée de membres de sa famille et d’amis, contaminés par son enthousiasme. «Rachel a toujours aimé aider les autres à travers des projets rassembleurs, et aujourd’hui son conjoint, ses enfants, ses tantes, ses cousines, ses amis et moi-même sommes impliqués avec fierté dans la galère du Book Humanitaire», raconte Elmire Lapierre, mère de Rachel.

Le désir d’aider

Le projet du Book Humanitaire se présente sous trois volets: l’entraide, consistant à déposer une demande concernant un besoin ou encore une proposition d’aide ou de contribution. «Nous souhaitons combler des besoins sans dédoubler les services», a précisé Rachel. Le rêve de fin de vie est le second volet. Il s’agit d’une opportunité, offerte aux gens ayant une espérance de vie de moins de six mois, de dévoiler un rêve afin qu’il soit réalisé par l’organisme. Les demandes sont étudiées par un comité et une réponse est donnée dans les 48 heures suivant l’inscription. Le rêve se réalise en collaboration avec la famille et une équipe soignante, si désiré. Le troisième volet est la Chorale des enfants de Calcutta, organisée en Inde par l’équipe du Book Humanitaire, permettant à des enfants de se rassembler à raison de deux fois par semaine, pour chanter sous la supervision d’un professeur, et aussi se laver et recevoir une collation.

Lors du lancement, la fondatrice et Johanne

De Champlain vice-présidente, ont tenu à souligner l’implication d’une personne d’exception, soit Jean-Pierre Tchang, fondateur de l’organisme Iris Mundial. «Le destin nous a rassemblés Rachel et moi autour du même désir d’aider. On m’a déjà dit que pour rencontrer des anges, il faut en être un soi-même», a-t-il déclaré.

«Le Book Humanitaire a été représenté dans trois courses cet été, et le sera à nouveau cet automne. À partir de l’an prochain, une course aura lieu chaque année, servant de levée de fonds pour l’organisme», a annoncé Rachel. «Il est important pour moi de m’impliquer car nous pourrions tous avoir besoin d’aide un jour; personne n’est à l’abri des difficultés», a déclaré la marathonienne, massothérapeute et conférencière

Jacqueline Gareau, présente dans l’assemblée.

Dans un avenir proche le site web de l’organisme, en ligne depuis le 14 septembre et présentant le calendrier des journées d’entraide à venir au Québec, aura une page dédiée aux jeunes. «Tous doivent se sentir concernés. Les gens amis du site deviendront ambassadeurs du Book Humanitaire, et la force du nombre fera changer les choses», a conclu Rachel Lapierre, avant de recevoir une ovation de l’assemblée.

Visitez www.lebookhumanitaire.com

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