«Le maire Richer, c’est une machine!» – Brigitte Paquette
Par Michel Bureau
Prévost
Le maire sortant de Prévost Germain Richer, était en verve lors de notre rencontre en compagnie
de la conseillère municipale Brigitte
Paquette. Il tenait à donner sa version des faits suite à l’article paru dans Accès, dans l’édition du 2 octobre dernier. La comédienne Brigitte Paquette, voulait aussi rectifier le tir.
D’entrée de jeu, le maire Richer, visiblement fier de son premier mandat à la mairie de Prévost, a fait une sorte de bilan de ses réalisations, chiffres à l’appui. Il a aussi écorché au passage le chef du parti Prévostois, Jean-Pierre Joubert, préférant cependant s’attarder sur des chiffres révélateurs qui démontrent que la ville de Prévost, selon une étude de la presse (HEC), se classe dans le top dix, et ce dans plusieurs catégories, comme notamment le contrôle des dépenses (4e sur 55). Rappelons que M. Joubert parlait d’un manque de communication avec la ville. Le maire sortant repousse du revers de la main ces allégations. On peut cependant parler de méfiance dans le cas du maire sortant. «Je m’explique mal qu’un conseiller puisse divulguer au grand jour des dossiers confidentiels. Mes citoyens savent que je suis disponible, que j’ai une ouverture d’esprit.
Quant au CA ( comptable agréé) qui a offert gratuitement ses services à la ville, encore faudrait-il qu’il ait renouvelé sa licence», répond M. Richer, qui promet de préparer la relève durant son prochain mandat.
Un mépris envers les artistes
Brigitte Paquette interprète la récente sortie publique du chef du parti Prévostois, Jean-Pierre Joubert, comme un mépris envers les artistes, après avoir déclaré que son «conseiller sera sur le terrain pas à la télé». Elle accuse Jean-Pierre Joubert d’être malhonnête, et ne tarit pas d’éloges pour le maire Richer.
«C’est méprisant d’insinuer que je suis souvent absente aux assemblées du conseil municipal. J’ai passé quasi l’été au chevet de mon père malade à l’hôpital de Saint-Jérôme. Je connais pratiquement tous les recoins de l’hôpital. M. Joubert savait très bien pourquoi je devais m’absenter. J’ai aussi déjà manqué une séance du conseil pour une première au théâtre. Pour moi absentéisme égal nonchalance. Et je ne suis pas nonchalante. J’ai à cœur les intérêts des citoyens. Mon côté rationnel entre en ligne de compte. La politique, c’est dense. Et j’adore cela. J’assistais à des séances du conseil avant même d’être élue. J’apprends beaucoup avec le maire Richer. Et il n’y a pas de ligne de parti chez nous. Il est ouvert à nos idées, nous pouvons en débattre. Il communique avec tous les membres de l’équipe au quotidien. Vous savez, le maire Richer est un battant, il travaille sept jours
sur sept. Le soir de la tornade, le 19 juillet dernier, il était sur le terrain. Le
maire Richer c’est une machine», a conclu Brigitte Paquette.