Les cégépiens disent NON à la hausse des frais de scolarité

Par marjorie-roy

Une hausse des frais de scolarité ? Pas question! répondent les étudiants du Cégep de Saint-Jérôme.

Entre 7h et 9h lundi dernier, une soixantaine de cégépiens de cet établissement scolaire des Laurentides ont revendiqué cette situation défavorable à leur éducation avant de partir en autobus pour Québec où se tenait un important rassemblement étudiant devant l’Hôtel Hilton, lieu de la convocation sur cette question avec la ministre Line Beauchamp.

Solidarité étudiante

Au dépôt du budget de la ministre Line Beauchamp l’hiver dernier, une hausse dans divers secteurs publics dont l’éducation a été annoncée. Toutefois, aucun détail sur cette augmentation quant au domaine de l’éducation n’était précis. C’est donc le 6 décembre que s’est tenu La rencontre des partenaires universitaires où le montant de la hausse des frais de scolarité fut déterminé ainsi que son application. «C’est pour cette raison que nous avons entrepris de déclencher une journée de grève pour permettre aux étudiants et aux étudiantes d’aller manifester directement sur les lieux de cette réunion. En tout et pour tout, il y a une vingtaine d’associations étudiantes qui se sont donné rendez-vous là-bas pour s’opposer à cette augmentation», explique Guillaume Constantineau de l’Association Étudiante du Cégep de Saint-Jérôme. Fait intéressant selon lui, l’un des scénarios fortement envisagé vise l’atteinte de la moyenne canadienne des frais de scolarité universitaire qui est d’environ 5 300 $ par session. «Ici, on parle pratiquement de tripler la facture. C’est tout à fait impensable, et en tant qu’étudiant nous nous devons d’interférer à cette hausse», poursuit-il.

Un référendum favorable

Les dernières négociations avec l’administration du Cégep de Saint-Jérôme laissaient croire aux étudiants que leurs droits à la grève n’allaient guère être respectés. Afin de faire valoir leur voix face à la situation, plusieurs cégépiens se sont mobilisés tôt le matin obligeant ainsi l’administration à fermer les portes du collège pour la journée. «Nous avons voulu faire reconnaître nos droits à cette grève, surtout qu’un référendum pour cette journée a été à 69% favorable à la suspension des cours la semaine dernière. Lors du départ de l’autobus en destination de Québec, une vingtaine d’étudiants sont demeurés sur place afin de continuer les lignes de piquetage. Nous avons pu négocier l’ouverture du collège avec l’administration et les cours ont été suspendus pour la journée», souligne Guillaume.  

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