Les Panthères héritent d’une augmentation de tarifs de près de 300%

Par nathalie-deraspe

Le Groupe Hattem devra patiner fort dans les coins pour boucler son budget l’an prochain. Les tarifs pour occuper la glace de l’aréna Melançon viennent de passer de 18 000$ à plus de 49 000$ pour une saison de hockey.

Contrairement a ce qui a été rapporté récemment, le Groupe Hattem devra allonger non pas 38 000$, mais près de 50 000$ par année pour faire évoluer les Panthères à Saint-Jérôme. À cela s’ajoute un autre 18 000$ d’extra pour la concession du groupe, pour la seule et unique raison que le club junior 3A se trouve certains soirs dans l’aréna, précise le pdg Bill Hattem. «La Ville nous a fait comprendre que les Panthères doivent payer une partie de la facture quand les jeunes Jérômiens vont pratiquer à Boisbriand», précise M. Hattem. Malgré que l’équipe eut cédé ses heures de glace de soir pour tenir des pratiques en milieu d’après-midi afin d’accommoder les jeunes hockeyeurs de la région, la Ville, loin d’avoir gelé ses tarifs, les a fait exploser. «En payant 50 000$, on se trouve à débourser le total de 7 équipes réunies», illustre Bill Hattem. Celui-ci indique que la moyenne versée est de 10 000$ par saison, mais certains clubs paient aussi peu que la moitié de cette somme. «Les gens voient bien qu’il s’agit d’une vengeance. Si on a les mêmes opérations que cette année, on prévoit un déficit de 30 000$ pour 2011.»

Une guerre ouverte

De son côté, le promoteur Daniel Lefebvre, de Construction Genephi, ne décolère pas et continue d’accuser le Groupe Hattem et son président directeur général d’avoir fait échouer sont dossier: «On a tout scrapé avec des menteries. Hattem n’a pas de projet. L’Académie Lafontaine, c’était du vent. Il a présenté une feuille 8 et demi par 11 comme lettre d’intention ( le dossier fait 9 pages en réalité). Ça méritait pas d’ameuter la population.» L’entrepreneur en rajoute en indiquant qu’aux anciens tarifs, la Ville lui versait une subvention déguisée. Selon lui, il en coûte 550 $ de l’heure pour faire fonctionner un aréna. À ce prix, Daniel Lefebvre calcule le salaire du col bleu qui opère la surfaceuse. «Ça ne prendrait pas un gros bris mécanique pour chambouler les sports à Saint-Jérôme. Autant St-Antoine que Melançon est en fin de vie. Même la CSST pourrait faire fermer les lieux.»

L’homme d’affaires prétend que son projet de deux glaces aurait fonctionné 12 mois par année et qu’il était conçu pour opérer

10 000 heures par an, à raison de 16 heures par jour. Assez pour que Saint-Jérôme puisse regrouper les activités de patin libre, de fantaisie et de hockey sous un même toit. Malgré tout, Daniel Lefebvre avance que la Ville a besoin non pas de deux glaces, mais bien du double.

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