L’incendie du Faubourg à Saint-Sauveur Un acte criminel
Par pierre-schneider
L’incendie qui a ravagé les commerces du Faubourg Saint-Sauveur aux
petites heures dimanche matin aurait été allumé par deux hommes cagoulés.
-Par Pierre Schneider
C’est ce qu’Accès a appris au cours de sa propre enquête au lendemain du sinistre qui a fait environ 300 000$ de dommages et jeté plusieurs commerçants à la rue, dont un bar, un populaire café, une bijouterie, une boutique de vêtements, une autre de produits ésotériques, ainsi qu’une boutique d’ébéniste et le Loft à ongles.
C’est entre cinq et six heures du matin, alors que la rue Principale était presque déserte que les incendiaires ont commis leur méfait. Cet incendie est le septième d’une triste série qui, une semaine auparavant, avait complètement rasé la bâtisse abritant le restaurant Bodegas Tapas.
Appelés sur les lieux peu après, les pompiers de Saint-Sauveur/Piedmont ont cependant réussi à maîtriser les flammes avant qu’elles ne détruisent entièrement le bâtiment patrimonial.
Rencontré sur les lieux, le chef pompier
Gérald Plante a indiqué que les flammes avaient pris naissance au sous-sol de
l’établissement, adjacent au grand stationnement où se situe l’entrée arrière. La
cause exacte? «La SQ enquête», a-t-il laissé tomber laconiquement.
Dimanche matin, alors que les grands médias télévisuels nationaux avaient dépêché des équipes sur place, les citoyens interrogés se disaient très inquiets de cette vague qui déferle sur leur village depuis un an.
À la SQ, on se contente de dire que les enquêteurs attendent les résultats des analyses de laboratoire pour se prononcer. Leur porte-parole, Andréanne Bilodeau, n’a pu dire si ce dernier incendie était lié aux
autres.
Le Journal a cependant appris de source sûre qu’un témoin a aperçu deux hommes cagoulés quittant précipitamment les lieux vers 5h30 dimanche.
Au lendemain, encore en état de choc,
Philippe Pierard, propriétaire de l’Inter Café, affirmait que 20 années de dur labeur s’étaient envolées en fumée. Mais, comme il vient d’ouvrir le resto-bar Chez Philippe, rue de la Gare, il entend accommoder bientôt sa fidèle clientèle en leur offrant d’ici
12 jours ses traditionnels déjeuners.
Quant aux Loft à ongles, dès lundi matin, Sylvie Déziel s’était déniché un nouveau local en haut de la boutique de chaussures La Griffe.
Reste à espérer que la police réussira à mettre rapidement la main au collet des coupables et que cette série noire d’incendies prendra fin.