Manger santé pour pas cher… possible?
Par benerice-jette
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, «la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie». Comme le fait de bien manger est étroitement lié à cet état, des habitudes alimentaires saines sont à prioriser. Seulement, est-il possible de le faire pour pas cher?
«Soyez à l’affût des rabais, demandez aux marchands quand viendront les spéciaux. Pour ma part, je reçois plusieurs commandes par semaine et je dois créer du roulement dans mes produits en liquidant. Chez nous, où tout est bio, les lundis tout est à 10% de rabais. De plus, en tout temps 2%% de rabais par enfant sont retranchés sur la facture totale des clients, et les compagnies et garderies ont 15% de rabais sur les produits en vrac, les fruits et légumes, pour rendre les produits bios plus accessibles», déclare Myrianne Parent gérante de l’épicerie bio Vivres en Vrac à Val-David.
L’achat en grosse quantité, l’adhésion à une distribution de paniers de ferme, feuilleter les différentes circulaires, utiliser les coupons-rabais et dresser à l’avance une liste d’épicerie convenant au budget, sont d’autres moyens pour manger santé sans trouer son portefeuille.
«Il est vrai que les produits bios peuvent coûter plus cher, mais toujours faut-il se demander pourquoi. On doit se pencher sur la provenance du produit frais, son apport en nutriments, sa qualité et la quantité de pesticides duquel il est recouvert. Les quelques dollars de plus, investis pour acheter bio, ne sont qu’une petite différence dans le budget, pour un grand impact sur la santé. S’informer et comparer mène à un mode de conscience quant à ce qu’on met dans notre corps», explique Mme Parent, formée en agriculture biologique.
En épicerie, les produits essentiels ne sont pas taxables. Aux produits faits sur place, transformés en magasin, ainsi qu’à tout ce qui est friandise, grignotine, etc, sera ajoutée la taxe venant gonfler la facture. «Il est important aussi de regarder les ingrédients. La charte nutritionnelle à l’endos de chaque produit permet d’identifier les aliments nutritifs convenant aux besoins de chacun. Il s’agit de faire le bon choix, de se donner la peine de regarder les étiquettes pour comparer les produits, et manger sainement sans payer plus cher pour autant. Les marchands ont un concept permettant aux clients de repérer facilement les aliments santé. Chez nous, ce sont des signets Qualité Santé», mentionne François Soucy copropriétaire de l’épicerie IGA à Morin-Heights.
Participer aux cuisines collectives organisées dans différentes communautés permet de manger santé et varié pour peu. On fait à manger en groupe, pour diviser les recettes en fin de journée, selon le nombre de portions allouées à chacun. Une portion coûte environ 15$ selon les organismes. Trois cuisines collectives sont organisées hebdomadairement par le Garde-Manger des Pays-d’en-Haut, par exemple. On peut s’informer à sa Municipalité ou parfois au presbytère.
Le «tout-ce-qui» est un autre moyen de sauver sur le budget. Qui ne s’est jamais préparé une omelette avec un reste de légumes et de jambon de la veille? Il est très simple de retransformer la nourriture avec ce qui reste dans le frigo, pour un bon repas et une économie du même coup.
Quelle que soit la manière dont on s’y prend, manger santé devrait être une priorité. Il existe une panoplie de trucs pour économiser, et les habitudes visant à la fois notre santé et celle de notre portefeuille sont celles à adopter.