Manifestation contre le port du masque au primaire à Val-David
Des manifestations étaient organisées durant quatre jours la semaine dernière à Val-David, près de l’école Sainte-Marie. Plus d’une cinquantaine de personnes s’étaient mobilisées pour exprimer leur désaccord face au port du masque au primaire.
Le gouvernement avait annoncé que dès le 8 mars, le port du masque d’intervention pédiatrique remplacerait celui du couvre-visage pour tous les élèves du primaire, de la 1re à la 6e année. De plus, en zone rouge, il est maintenant obligatoire en tout temps dans la classe, lors des déplacements, ainsi que dans le transport scolaire pour tous les élèves du primaire.
Cette annonce a soulevé des mécontentements à l’échelle régionale et nationale, alors qu’un appel a été lancé au gouvernement par le Collectif-Parents Québec. Ce groupe a été créé en février 2021 afin de dénoncer le port du masque chez les enfants du primaire. « La situation psycho-sociale liée aux mesures d’imposition du port du masque dans les écoles primaires nous préoccupe grandement », peut-on lire sur leur site web. Le collectif est notamment à l’origine du mouvement « Après la relâche, je garde mon enfant à la maison ».
La police sur les lieux
À Val-David, les manifestations prenaient la forme d’un « rassemblement festif », comme on peut lire sur le groupe Facebook. Plusieurs se sont réunis pour danser et prendre la parole afin de dénoncer le port du masque. Des policiers de la Sûreté du Québec étaient présents pour surveiller si les gens respectaient les mesures sanitaires et le port du masque, obligatoire lors d’une manifestation. Des constats ont été émis.
La mairesse de Val-David, Kathy Poulin, s’est exprimée à ce sujet sur sa page Facebook. Elle explique qu’elle n’a pas le pouvoir d’autoriser ou interdire une manifestation, mais qu’elle a demandé à la Sûreté du Québec d’être présente sur les lieux. « […] Ce que je peux dire, c’est que [la manifestation] crée beaucoup de tensions dans le village et qu’elle ajoute une pression supplémentaire sur des parents, des enfants, des professeurs épuisés, comme certains me l’expliquent. J’ai communiqué avec le cabinet de notre députée-ministre la semaine dernière. Le message est transmis par plusieurs maires et mairesses. Le gouvernement sait très bien à quel point cette mesure est impopulaire. J’ai confiance qu’il est à l’écoute et que des scénarios sont évalués. »