Manifestation du réseau scolaire à Québec
Par Valérie Maynard
Le SEEL réclame une entente négociée
Des milliers de membres, enseignants, personnel de soutien et professionnels de l’éducation, affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont manifesté à Québec, le 9 décembre dernier. Parmi eux, le Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL). « On l’a vu dans les derniers jours, le rythme des négociations s’est accentué, mais ce n’est pas encore réglé. On l’a dit, on le répète encore, on veut une entente négociée satisfaisante », a fait savoir Krystine Lessard, présidente du SEEL, par voie de communiqué.
Les membres dénoncent les conséquences des coupures en éducation, qui ont des impacts directs sur les élèves : diminution des ressources pour les élèves en difficulté ou handicapés, précarité des emplois et suppressions de postes ne sont que des exemples des obstacles auxquels est confronté quotidiennement le personnel de l’éducation.
« Il faut que cela cesse. On demande au gouvernement un réinvestissement en éducation, c’est aussi pour cela que nous sommes mobilisés en si grand nombre aujourd’hui », a ajouté Mme Lessard.
Vaste mobilisation
Depuis plusieurs mois, le Québec assiste à une vaste mobilisation du Front commun et des 130 000 membres de la CSQ du secteur public, tant en éducation qu’en santé. « On est rendus à notre quatrième journée de grève. On en a toujours deux en banque selon l’avancée des négociations. Or, on sent qu’il y a une volonté d’en arriver à une entente et on sent toujours l’appui de la population à notre cause. On espère donc que cela se réglera dans les prochains jours », espère Mme Lessard.
Rappelons que les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015.
Le Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides espère que ses membres seront entendus et que les négociations seront complétées dans les prochains jours. « Oui, on se mobilise pour obtenir des conditions de travail satisfaisantes, mais on se mobilise aussi pour préserver nos services publics et pour que l’ensemble de la population du Québec ait accès à des services publics de qualité », a conclu la présidente.