Moisson Laurentides fin prête pour sa Guignolée annuelle
Par nathalie-deraspe
La 7e édition de la Grande guignolée de Moisson Laurentides se déroulera du 1er au 28 décembre inclusivement. Pour assurer son succès, on a fait appel à Jacques St-Laurent, président de Bell Helicopter Textron et porte-parole de l’événement depuis quatre ans.
Celui-ci rivalisera d’audace dans une saine compétition destinée à amasser un maximum de dons avec la députée Diane Bourgeois, députée du Bloc Québécois de Terrebonne-Blainville.
Cette année, la banque alimentaire régionale vise un objectif tout à fait raisonnable, puisqu’il avoisine celui de l’année dernière: 80 000 livres de denrées et 100 000$. Pour ce faire, l’organisme compte installer 50 points de collecte à compter du 6 décembre, jour national de guignolée. À cela s’ajouteront 80 points de chute chez les marchands et commerçants compris dans le territoire immense desservi par Moisson Laurentides, sans compter les terminus d’autobus et les gares. Au total, 120 organismes et paroisses profitent des services de Moisson Laurentides, ce qui permet d’aider près de 55 000 personnes défavorisées chaque mois. À elle seule, la journée du 6 décembre compte pour près de 50% de la collecte totale. C’est dire à quel point l’organisme est tributaire de la température. Pour rassurer les troupes, le public a donc tout intérêt à offrir ses dons et denrées avant la journée fatidique. Moisson Laurentides fait également appel aux organismes de personnes âgées et à tout autre groupe intéressé à mettre la main à la pâte la journée même de la Guignolée; les bénévoles manquent.
Illusion de richesse
Comme par les années passées, les agriculteurs seront mis à contribution. Ceux-ci seront contactés afin d’ajouter leur surplus de récolte aux autres denrées accumulées au fil des semaines. Les demandes affluent également au niveau du chauffage et toute offre provenant des fournisseurs sera considérée. Impliquée pour une première fois comme co-porte-parole, Diane Bourgeois a tenu à mettre la population en garde. Le territoire semble riche, mais un dollar qui monte en flèche, combiné à des exportations difficiles et une crise forestière sans précédent, on s’en va probablement vers une récession. «Commencez à mettre des sous dans le cendrier de l’automobile», lance-t-il comme message à la population. La demande en aide auprès de Moisson Laurentides augmente de 3% par an.