Motoneiges et VTT: tout n’est pas réglé

Par nathalie-deraspe

Si la Table de concertation des véhicules hors route des Laurentides (TCVHRL) a bon espoir de pouvoir combler les attentes des motoneigistes, il en est tout autrement des quads, dont la moitié des utilisateurs s’entêtent à circuler sur les routes.

Les véhicules hors route constituent un problème de taille qui va en s’amplifiant, affirme le préfet Charles Garnier, qui préside la TCVHRL et siège à l’échelle nationale à titre de représentant de la Fédération des municipalités du Québec (FMQ).

Il y en a plus ou moins 400 000 en circulation, soit trois fois plus que les motoneiges, et les ventes augmentent au rythme où la neige se raréfie. «Le mandat de la Table était de créer des sentiers régionaux, explique l’élu. Mais seulement la moitié des utilisateurs font des voyages d’excursion. L’autre moitié zigonne autour de la maison et va acheter un pain au dépanneur. À Mont-Laurier, ils nettoient juste un côté de trottoir pour que les motoneiges passent sur l’autre. Une route nationale!», s’exclame-t-il. Le problème est tel que dans plusieurs petites localités, les policiers ont eu ordre de laisser aller les contrevenants parce qu’ils considèrent que c’est trop dangereux de les prendre en filature. Aussi, la Table s’apprête à faire pression pour que Québec légifère et permette la circulation des VHR sur les routes. Pour ce faire, ces engins devraient se munir de lumières à frein et de miroirs, tout comme c’est le cas pour les scooters. Cette permission serrait valable dans les municipalités qui auraient adoptée une réglementation en ce sens. Dans les Pays-d’en-Haut par exemple, peu de villes tolèrent la présence des VHR. Sainte-Mar­guerite et Estérel acceptent toutefois le passage de la Trans-Québec 33, dédié aux motoneiges.

Encore du chemin à faire
À Saint-Hippolyte, la municipalité a réussi à s’entendre avec les quadistes pour un sentier provisoire qui traversera le Lac Connelly.

Pour le reste, le maire prétend avoir été exclus des discussions concernant du tracé qui passe par les terres de la station de biologie de l’Université de Montréal (la fameuse Trans-Québec 33), une voie qui désavantage sa municipalité, croit-il.

Du côté de Saint-Adolphe-d’Howard, toutes les activités hivernales y seront représentées.

Malgré une certaine controverse, la municipalité a en effet accepté le passage des VHR sur la partie ouest de son territoire.

D’ici Noël, une nouvelle carte regroupant tous les sentiers récréatifs (ski de fond, raquette, vélo de montagne, VTT et motoneige) sera disponible aux usagers.

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