Nouveau Théâtre du Marais
Par Valérie Maynard
Pierre d’assise d’une vaste revitalisation du cœur de Val-Morin
La bâtisse a fait les beaux jours culturels de Val-Morin de 2001 jusqu’à tout récemment. Puis un jour, ses ambitions se sont retrouvées trop à l’étroit et le Théâtre du Marais a dû changer d’adresse. Il s’est posé quelques mètres plus loin, dans une toute nouvelle demeure. L’inauguration officielle de la nouvelle bâtisse est d’ailleurs prévue ce jeudi.
Ce nouveau théâtre, le maire Guy Drouin souhaite en faire la pierre d’assise d’une vaste revitalisation du centre-ville, le point de départ autour duquel s’articulera le cœur de Val-Morin. «Nous avons de grands projets. Val-Morin possède une nature unique, alors il faut développer un endroit unique qui respectera sa nature», explique-t-il. Une ville en harmonie avec son développement économique et son développement durable, l’un allant forcément de pair avec l’autre, croit M. Drouin.
Son projet? Développer le cœur de Val-Morin, densifier son noyau villageois, attirer davantage de jeunes familles et doter la municipalité d’une vision de développement basée sur les activités du corps et de l’esprit. Le conseil municipal travaille d’ailleurs sur une nouvelle politique immobilière qui sera déposée au cours des prochains mois.
Un comité consultatif, parmi d’autres, a aussi a été formé afin de définir la vision stratégique dont devra se doter Val-Morin, avec à son bord Louis Poliquin, conseiller municipal, Alain Houde, directeur général du Collège Laurentien, des gens issus du milieu des affaires et d’autres, d’organismes culturels. «Nous avons déjà tenu huit audiences», pointe le maire. D’ici la fin 2015, espère-t-il, toutes ces consultations commenceront à porter leurs fruits et une nouvelle page de l’histoire de Val-Morin s’écrira, «par les citoyens eux-mêmes», insiste-t-il.
Mentionnons que près d’une cinquantaine de bénévoles siègent sur les différents comités consultatifs mis sur pied par la municipalité dans l’espoir de faire de la revitalisation du centre du village, un projet porteur et rassembleur. «Ce que je souhaite par-dessus tout, c’est voir les gens s’approprier la chose publique pour en faire leur affaire».
Resto, terrasse, musée?
C’est aussi dans cette foulée que la municipalité souhaite redonner vie à l’ancien théâtre, une synagogue patrimoniale construite dans les années 30. Le mois dernier, un appel de proposition a été lancé afin de trouver une nouvelle vocation à la bâtisse. Un resto? Une terrasse? Un musée? «Nous sommes ouverts à tous les projets», assure M. Drouin.
Dans une première étape, un maximum de quatre soumissionnaires sera retenu. Ces derniers présenteront leur projet plus en détail par la suite. Propriétaire de la synagogue depuis 2000, la municipalité entend le demeurer. Conséquemment, elle consentira un bail emphytéotique au soumissionnaire qui sera retenu. Les propositions pour la première étape de qualification devront être reçues au plus tard, ce 14 mai.