Noyade au Parc Aquatique du Mont-Saint-Sauveur
Par marjorie-roy
Une sortie d’école qui devait mettre fin à l’année scolaire en beauté s’est avérée un événement tragique pour un gamin de 9 ans. Jeremy Mulumba a perdu la vie le mercredi 23 juin dernier dans la piscine à vagues du parc aquatique du Mont Saint-Sauveur.
Malgré les manœuvres de réanimations des sauveteurs, le destin en a décidé autrement.
Une triste noyade
Ce triste accident est survenu aux alentours de 15h alors que Jeremy s’amusait tout bonnement dans la piscine à vagues en compagnie de ses camarades de classe. Selon Julie Labelle, coordonnatrice marketing de Mont Saint-Sauveur International (MSSI), plusieurs baigneurs se seraient mis à hurler à l’aide aux sauveteurs présents autour des lieux lorsqu’ils auraient aperçu quelque chose dans le fond de l’eau.
Le corps de l’enfant inanimé a aussitôt été repêché. Quelques manœuvres de réanimations ont été pratiquées dans les secondes suivant l’accident. «L’enfant a tout de suite été pris en charge en attendant l’arrivée des ambulanciers. Il a reçu les premiers soins et les tentatives de réanimations se sont poursuivies dans l’ambulance jusqu’à son arrivée à l’hôpital de Saint-Jérôme», explique Mme Labelle. Bien que les intervenants aient fait tout ce qu’ils pouvaient pour sauver le garçon, les médecins ont confirmé son décès aux environs de 16h.
En attente de l’enquête
Un tel accident est une première dans l’histoire du Parc Aquatique du Mont-Saint-Sauveur. Mme Labelle affirme que les circonstances demeurent encore inconnues des policiers de la Sûreté du Québec et que l’enquête suit actuellement son cours. Le Mont-Saint-Sauveur assure que les sauveteurs étaient bien en poste et qu’ils ont fait du mieux qu’ils le pouvaient. Le rapport des enquêteurs sur ce qui s’est réellement produit devrait prendre fin au cours de la prochaine semaine. «Nous n’avons pour l’instant aucun détail des circonstances. La direction est présentement en réunion avec les enquêteurs donc nous devrions avoir plus d’informations prochainement», conclut Mme Labelle.