«Odeur de favoritisme au Centre hospitalier laurentien»

Par jean-marc

Le CSSS réplique

Suite au texte publié en nos pages la semaine dernière et intitulé «Odeur de favoritisme au Centre hospitalier Laurentien», le CSSS des Sommets a tenu à répliquer. Voici intégralement le texte que nous a fait parvenir la directrice des ressources humaines de l’organisme, Sylvie Latulippe.
À titre de directrice des ressources humaines du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Sommets, il m’apparaît important de clarifier les faits tels que relatés dans l’article de Nathalie Deraspe intitulé «Odeur de favoritisme au Centre hospitalier Laurentien», du 24 février dernier. L’article omet plusieurs informations pourtant fournies par Alain Paquette, directeur des communications et des relations avec la communauté du CSSS des Sommets et c’est pourquoi je prends le temps de faire le point par écrit.

Comme employeur, nous avons la responsabilité de faire preuve de rigueur et de transparence dans le processus d’embauche. Nous avons également la responsabilité de choisir les meilleurs candidats possibles pour les postes disponibles.

Dans le cas qui nous concerne, soit le poste de commissaire aux plaintes et è la qualité des services, pour lequel a postulé la dame mentionnée dans l’article, la fonction exige des habiletés particulières en relations interpersonnelles, une grande capacité à prévenir et gérer des conflits ainsi qu’à transiger avec des situations complexes et litigieuses. Le jury de sélection se doit d’avoir entièrement confiance en la personne recrutée, car cette dernière occupera un poste clé dans le maintien de la qualité des services aux usagers.

Nous sommes désolés que la candidate en question se soit sentie lésée par le processus de sélection. Mais rappelons que le jury (1) a toute l’autorité pour prendre ou non en considération les références fournies par les candidats en tout ou en partie, car le processus de sélection est une appréciation globale de toutes les évaluations.

Dans le cas de cette postulante. Le jury a validé les références issues de centres de santé et de services sociaux en vertu des compétences et des qualité.s relationnelles spécifiques et requises par ce poste cadre. Le fait est que deux des recommandations exigées n’étaient pas favorables et qua la troisième était mitigée.

Le jury a jugé que la qualité des recommandations n ‘était pas satisfaisante pour que la candidate puisse occuper ce poste stratégique en lien direct avec la clientèle qui vit une situation parfois difficile avec l’établissement. Le jury a alors poursuivi le même processus de sélection avec une autre candidate, validée ses références et suite à des recommandations positives, lui a offert ce poste. Celle-ci a d’abord accepté puis s’est finalement désistée pour des motifs d’ordre personnel.

Le CSSS des Sommets a donc procédé à un 2e concours en janvier 2010. C’est seulement au terme de ce second processus qu’une troisième candidate a obtenu le poste. Elle entrera en fonction sous peu au CSSS des Sommets. Fait à noter, toutes ses recommandations son favorables et le jury est unanime qu’elle possède toutes les compétences requises pour accomplir ses fonctions avec leadership et compétence.

Le CSSS des Sommets apprécierait qu’Accès publie cette lettre afin de faire entendre son point de vue sur la situation et de rassurer la population quant au professionnalisme de son processus d’embauche.
– Sylvie Latulippe

Directrice des ressources humaines

CSSS des Sommets
(1) Le jury de sélection était composé de à: la directrice des ressources humaines, mme Sylvie Latulippe, la conseillère cadre à la direction générale et ex-commissaire aux plaintes et à la qualité des services, Mme Annie Bélanger, et de la vice-présidente du conseil d’administration et présidente du comité de vigilance et de la qualité, Mme Lise Audy-Aubertin.

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