(Photo : Nordy - Davy Lopez)
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Parc de la Rivière Doncaster : PASA assurerait la gestion

Par Alexane Taillon-Thiffeault

La Ville de Sainte-Adèle n’a pas renouvelé son contrat avec la Chambre de commerce et de tourisme de Sainte-Adèle (CCTSA) pour la gestion du parc de la Rivière Doncaster. Ainsi, l’organisme Plein Air Sainte-Adèle (PASA) en assurerait donc la gestion à compter du 1er mars prochain.

Dans un communiqué publié sur Facebook, PASA affirme qu’ils vont s’occuper du parc de façon transitoire « dans un esprit de collaboration avec la Ville et en accord avec notre mission de préservation et d’entretien des sentiers ». En réponse à la fin du contrat avec la CCTSA, l’organisme a exploré plusieurs scénarios pour la gestion future.

Le contrat avec la CCTSA a été prolongé à deux reprises à la suite de sa fin prévue, qui était initialement le 31 décembre dernier. Selon la mairesse de Sainte-Adèle, Mme Michèle Lalonde, il était difficile de rejoindre la CCTSA pour discuter du contrat, et les deux partis ne parvenaient pas à s’entendre sur les fonctions et les responsabilités associées à la gestion du parc.

Pour l’instant, la Ville de Sainte-Adèle et la CCTSA sont toujours en discussion à propos des parcs. La Chambre de commerce attend toujours une réponse du conseil de ville de Sainte-Adèle concernant le futur gestionnaire des parcs. Rappelons que la gestion du parc du Mont Loup Garou est actuellement entre les mains de la CCTSA. Cependant, ce contrat se termine en 2026.

Malgré plusieurs tentatives, nous n’avons pas pu obtenir de commentaires ni de la directrice générale, Sonya Ethier, ni du président, Éric Marin, de la CCTSA avant d’envoyer sous presse.

Réinvestir dans l’environnement ?

Plein Air Sainte-Adèle réinvesti plus de 95 % de ses fonds dans les sentiers de Sainte-Adèle. Cependant, la Chambre de commerce ne réinvestit dans les parcs qu’environ 50 % des fonds récoltés par leur gestion. L’autre 50 % était destiné à des activités organisées par la CCTSA. Toutefois, étant donné que le plein air occupe désormais une place importante et grandissante à Sainte-Adèle, Michèle Lalonde affirme qu’à l’ère de régionalisation des sentiers, la Ville souhaite prendre en main le développement des parcs et sentiers sur son territoire pour que ce soit en conformité avec la réalité actuelle.

Alors que les discussions se poursuivent avec la Ville pour définir les contours de la gestion future du parc, PASA met un point d’honneur à assurer une gestion respectueuse de l’environnement et à réinvestir une grande partie des revenus générés dans l’entretien et l’amélioration des parcs, souligne le président de l’organisme, Daniel Bergeron. Si un jour, la gestion du parc devient plus autonome, l’organisme espère que les profits réalisés seront réinvestis dans les espaces verts de la région.

« Cette opinion est strictement celle de PASA, mais nous espérons que si nous parvenons à générer des profits grâce à la gestion du parc de la Rivière Doncaster, comme la Chambre de commerce a pu le faire, ces profits puissent être entièrement réinvestis dans les parcs, dans leur amélioration et dans le développement du plein air à Sainte-Adèle, voire dans la pérennisation de nouveaux espaces, plutôt que d’être alloués à d’autres activités de la Ville. C’est le plaidoyer que nous portons. Nous respecterons toutefois tout autre organisme ayant un avis différent », ajoute M. Bergeron.

Une transition sous le signe de l’accompagnement

Selon les informations fournies par M. Bergeron, cinq scénarios de gestion étaient à l’étude. Certains impliquaient la création d’un nouvel organisme, tandis que d’autres privilégiaient une réorganisation de PASA pour prendre en charge le parc.

Cependant l’organisme met l’accent sur la nécessité de maintenir une bonne qualité de service pour la communauté et de répondre aux attentes des citoyens. « Nous ferons de notre mieux pour assurer une transition harmonieuse, que la prise en charge à long terme du parc soit confiée à la Ville ou à tout autre organisme désigné par celle-ci. Pendant cette période de transition, nous nous engageons à poursuivre le bon travail accompli par la Chambre de commerce. […] Nous sommes totalement en phase avec la Ville pour l’accompagner et faire évoluer le parc dans la direction qu’elle souhaite », explique-t-il.

Daniel Bergeron croit que l’organisme possède les compétences nécessaires pour assurer une bonne gestion du parc de la Rivière Doncaster. « Nous avons déjà de l’expérience dans ce domaine. Nous confions de nombreux contrats à des entreprises privées spécialisées, par exemple pour la mise à niveau des sentiers existants de ski de fond ou pour le développement de nouveaux sentiers de vélo de montagne. »

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