(Photo : Nordy - Davy Lopez)
Le parc de la Rivière Doncaster, à Sainte-Adèle.

Parc de la Rivière Doncaster : La CCTSA réplique

Par Alexane Taillon-Thiffeault

La Chambre de commerce et de tourisme de Sainte-Adèle (CCTSA) exprime sa déception face à la décision de la Ville de Sainte-Adèle de ne pas renouveler l’entente de gestion pour le Parc de la Rivière Doncaster.

Rappelons que la semaine dernière, on apprenait que la CCTSA a envoyé une mise en demeure à la Ville de Sainte-Adèle, pour récupérer la gestion du Parc de la Rivière Doncaster ou pour recevoir une compensation financière. La Ville a plutôt confié la gestion intérimaire à l’organisme Plein air Sainte-Adèle (PASA), avec l’objectif d’en assumer la gestion elle-même plus tard. Rappelons aussi qu’à la suite des événements, Emmanuelle Landry et Benoit Simard ont démissionné de leur siège sur le comité administratif de la CCTSA.

Dans un communiqué transféré le 5 mars dernier, la Chambre de commerce affirmait que contrairement aux propos de la mairesse, il est faux de dire qu’il était difficile de les joindre. Depuis plus d’un an, de nombreuses rencontres entre la CCTSA, la Ville et Plein Air Sainte-Adèle (PASA) auraient eu lieu pour discuter de la gestion des parcs et parvenir à un accord.

Une contre-proposition rejetée

Le 12 novembre dernier, la Ville a soumis une première proposition de renouvellement du contrat jusqu’en 2029, prévoyant un réinvestissement de 50 % des revenus dans le parc. La CCTSA a ensuite soumis une contre-proposition. Deux semaines plus tard, la Ville décidait de ne pas renouveler l’entente, sans répondre à la contre-proposition, et malgré le fait que la Chambre de commerce manifestait sa volonté de garder la gestion du parc.

Pour faciliter les échanges et avoir plus de temps pour négocier, le conseil municipal avait prolongé l’entente à deux reprises. Cependant, aucune proposition et négociation n’a été faite par la Ville, selon la CCTSA.

La Chambre de commerce a également rectifié que le montant de 200 000 $ versé annuellement à la CCTSA par la ville ne provient pas des citoyens, mais des taxes commerciales payées par les commerçants lors d’une entente en 2008 entre la CCTSA et la Ville. Les fonds proviennent de l’activité économique locale et sont réinjectés dans la ville pour soutenir les entreprises, les événements et les infrastructures.

La Chambre de commerce mentionne aussi que les commerçants siégeant au conseil d’administration de la CCTSA ont tous à cœur les intérêts de la Chambre de commerce et de leurs pairs. Selon eux, la Ville a opté pour une approche qui ne favorise pas le dialogue, et c’est pourquoi la majorité du conseil d’administration a pris la décision d’aller de l’avant avec une mise en demeure. La chambre de commerce souligne toutefois qu’ils sont toujours ouverts à reconsidérer celle-ci, et qu’ils espèrent que la Ville revoit sa décision.

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