Partenariat Club Optimiste du Lac-Masson, Banque Nationale et InnoTechnix Des robots pour contrer le décrochage
ENRICHISSEMENT COLLECTIF
Le 30 octobre dernier, au siège social de l’entreprise d’innovation technologique InnoTechnix à Sainte-Adèle (voir article p. 12) avait lieu le dévoilement du Projet robotique, piloté par le Club Optimiste du Lac-
Masson, dont l’objectif principal est de contrer le décrochage scolaire chez
les jeunes de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.
À cette occasion, le président du Club Optimiste du Lac-Masson, Jean Hayes, à l’origine du projet, s’est vu remettre un chèque de 9000$ de Luc Marcoux,
directeur de succursale de la Banque
Nationale de Sainte-Adèle, dans le cadre du programme Présents pour les jeunes.
Visant à «propulser la jeunesse et à investir dans ses rêves», le programme
Présents pour les jeunes finance des organismes mettant sur pied des initiatives jeunesse locales et régionales. Le Projet robotique fait partie de la première vague de lauréats recevant un appui financier.
Le projet
En quoi le Projet robotique consiste-t-il? Il s’agit de l’achat, par le Club Optimiste du Lac-Masson, de cinq robots MandleBot d’InnoTechnix, destinés à l’école Monseigneur-Ovide-Charlebois de Saint-Marguerite-du-Lac-Masson.
Les robots MandleBot, des bras robotisés en aluminium munis d’une pince articulée, sont conçus pour l’apprentissage de la robotique. Assemblables et démontables à l’aide d’une simple clé hexagonale ou clé Allen, ils ont été créés pour être facilement manipulés par des enfants de six ans et plus.
À l’aide d’une formation dispensée par InnoTechnix, également partenaire financier du projet, les enseignants seront en mesure de donner un atelier de robotique à leurs élèves, divisé en cinq à six périodes de trois heures, afin de leur faire découvrir le fonctionnement des robots.
Différents jeux et activités seront organisés dans le cadre de l’atelier, visant à faire comprendre les principes de base du MandleBot – angles, rotations, chaînes de montage, fonctionnement de la télécommande –, inspiré de modèles de la NASA.
De l’espoir
Très heureux de la concrétisation du Projet robotique, Jean Hayes, Luc Marcoux et Martin Bourdages, président d’InnoTechnix, souhaitent que cette percée sur les technologies offerte aux élèves suscitera leur curiosité et, à terme, favorisera leur persévérance scolaire.
Qualifiant ce projet de «porteur d’espoir», les partenaires vont même jusqu’à espérer stimuler des vocations scientifiques ou technologiques chez les élèves qui bénéficieront de l’atelier.
«On veut leur montrer qu’il n’y a pas de
limites», conclut Dominique Baptista, partenaire de Martin Bourdages.