10 septembre 2019 à 2h13

Plein air : l’urgence d’agir

Par Rédaction

Au fil des ans, la Ville de Sainte-Adèle, grâce au travail des bénévoles de Plein-Air Sainte-Adèle, a développé un impressionnant réseau de plein air afin d’offrir à ses citoyens une qualité de vie agréable tout en générant des retombées économiques locales importantes.

Toutefois, ce magnifique terrain de jeu risque fort de nous échapper, puisque plus de 90 % de notre territoire de plein air n’est pas protégé. Notre temps est compté, comme en témoigne la situation du Chantecler ; sans conteste l’exemple le plus évident de la menace qui nous guette.

Plusieurs citoyens ont choisi Sainte-Adèle pour la quiétude et le plein air. Avoir un terrain de jeu chez soi pour se dégourdir, on ne se le cache pas, c’est attrayant et stimulant pour notre santé, et aussi pour notre économie.

Cependant, nous devons agir maintenant si nous voulons faire en sorte de conserver notre titre de capitale du plein air dans la MRC des Pays-d’en-Haut.

Les nombreuses voitures observées ces dernières années avec des vélos de montagne ne sont pas le fruit du hasard. Grâce au réseau du Chantecler, nous avons développé une notoriété plus qu’enviable comme destination de plein air. Un simple clic sur internet permet de constater l’excellente réputation de notre réseau.

Des nuages pointent toutefois à l’horizon. Le propriétaire du Chantecler souhaite y faire un développement immobilier et la Ville ne peut en aucun cas l’en empêcher, sauf par expropriation. Mais NON, nous ne voulons pas exproprier un propriétaire qui nous donne un accès gratuit à ses terres depuis plus de 15 ans.

La solution : le Parc du Mont Loup-Garou

Le conseil municipal a une solution : créer le Parc du Mont Loup-Garou, un parc qui fera l’envie de tous ! Un endroit unique en pleine nature qui permettra de faire du vélo, de la randonnée pédestre, du ski de fond et de la raquette, tout en générant des retombées économiques importantes.

Contrairement à ce que certains semblent croire, le parc n’est pas une dépense, c’est un investissement. C’est un legs aux générations futures, une vision d’avenir. Nous devons cesser de croire que nos forêts appartiennent à tous, ce n’est pas le cas.

Chaque année, nous perdons des portions de sentiers ; chaque année des pistes sont fermées. Si Jack Rabbit voyait ce qu’il advient de l’héritage qu’il nous a laissé, il se retournerait sûrement dans sa tombe.

En janvier 2017, la Ville de Sainte-Adèle, sous la direction du maire Robert Milot, faisait l’acquisition du mont Loup-Garou.

Le conseil de ville, dont je faisais partie à titre de conseillère municipale, était unanime : l’acquisition du plus haut sommet de la MRC des Pays-d’en-Haut assurait une pérennité aux sentiers existants et protégeait le sommet de tout développement. C’était alors 70 acres qui étaient acquis, au grand bonheur de la population.

Aujourd’hui, le conseil souhaite faire l’acquisition des terres avoisinantes afin d’offrir des kilomètres de sentiers supplémentaires à la population de Sainte-Adèle et aux nombreux visiteurs.

Il est important de comprendre que pour se rendre au sommet du Loup-Garou, nous devons passer par des terres privées où, une fois de plus, nous sommes à la merci des propriétaires terriens.

Afin de réduire le fardeau fiscal des contribuables, nous travaillons depuis plus d’un an à la recherche de financement et de subventions.

Tous sont emballés par le projet et nous attendons des bonnes nouvelles des gouvernements fédéral et provincial.

Depuis l’annonce de la création possible du parc, plusieurs citoyens nous ont également témoigné leur appui et certains promoteurs immobiliers souhaitent même créer des liens entre leurs projets et le parc.

Le projet du Parc du Mont Loup-Garou, c’est un parc de plein air et de conservation de plus de 810 acres ; un projet essentiel pour la préservation de notre patrimoine naturel adélois.

Pouvez-vous imaginer notre Ville sans le plein air ?????? En tout cas, pas moi !

Nadine Brière
Mairesse de Sainte-Adèle