Plutôt que de les brûler: Les citoyens invités à composter leurs feuilles mortes
Par Valérie Maynard
Brûler les feuilles mortes ou les composter? La question a été lancée par le préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut, Charles Garnier, lors du dernier conseil des maires. À l’heure où la protection de l’environnement taraude chacun de nous, la question se pose. « Les feux font partie de nos mœurs. Sauf que nous recevons beaucoup de plaintes en ce moment par rapport aux feux à ciel ouvert et à la réglementation municipale, particulièrement des citoyens de Sainte-Anne-des-Lacs », a-t-il fait valoir.
Rappelons que Sainte-Anne-des-Lacs travaille actuellement à l’élaboration d’un projet de règlement visant à permettre les feux en plein air sur son territoire, sous condition préalable de l’obtention d’un permis. En vertu du projet de loi, il sera toutefois interdit « de brûler des déchets des amas de feuilles, du foin, des pneus, des immondices, des ordures ou toute autre matière assimilable ».
Si l’application de la réglementation à l’échelle des municipalités de la MRC demeure efficace, assure le préfet, il y a quand même lieu d’inviter les citoyens à une plus grande vigilance en matière de protection de l’environnement. « On invite nos citoyens à composter davantage », a-t-il ajouté.
Gestion des matières résiduelles
Parallèlement, on sait d’ores et déjà que la collecte des matières organiques, dont les feuilles mortes, s’organise dans la MRC. Les résidents de Sainte-Adèle en bénéficient déjà depuis le mois d’avril dernier (bacs bruns), alors que ceux des municipalités de Wentworth-Nord, Lac-des-Seize-Îles, Sainte-Anne-des-Lacs, Piedmont, Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Esterel y adhéreront à compter de 2016.
Quant aux municipalités de Morin-Heights, Saint-Adolphe-d’Howard et Saint-Sauveur, elles emboîteront le pas en 2018.
Rappelons que la MRC des Pays-d’en-Haut, par sa déclaration de compétence en matière de gestion des matières résiduelles, prévoit prendre en charge les trois collectes (matières résiduelles, recyclables et organiques), et ce, pour l’ensemble de son territoire.
Un centre de transfert/transbordement sera construit, vraisemblablement à Sainte-Adèle, au cours de la prochaine année pour une mise en activité en 2017.