Pour rêver d’autre chose que de boulevards Taschereau

Par nathalie-deraspe

Le 7 mai dernier, le Conseil de la culture des Laurentides a réuni autour d’une même table élus et créateurs, afin qu’ils définissent ensemble le portrait de leur identité régionale. Un mandat confié par la Conférence régionale des élus, dans le cadre de son plan d’action 2007-2012.

Cette initiative était une première dans les Laurentides. Une occasion unique «de mieux nous connaître; de prendre toute la mesure de notre territoire, de sa richesse et de sa diversité; d’identifier nos forces, ainsi que de reconnaître et d’accepter de relever les défis qui se présentent à nous pour ancrer davantage dans nos communautés un réel sentiment d’appartenance et de fierté», de dire la présidente de l’organisme, l’auteure et interprète Hélène Tremblay.

Au terme de la journée, les organisateurs se sont dit extrêmement heureux de la participation nombreuse et de l’enthousiasme des élus de la région. Rares sont les événements qui ont réussi à ratisser aussi large, de Mont-Laurier à Saint-Eustache.

Pour tous, un seul et même désir. Favoriser la vie de famille et la création dans un milieu où la qualité de vie prime. Les paysages et le plein air apparaissent également déterminant dans le choix de la région. L’accès à la propriété vient ensuite, suivi de l’approche communautaire. L’individu peut influencer la vie de ses concitoyens, un aspect grandement apprécié de la vie des résidents laurentiens. Finalement, on choisit la région pour les activités touristiques qui y sont offertes.

Le devoir de mémoire

Les participants du colloque ont dégagé plusieurs constatations vis-à-vis du patrimoine local. Les MRC de la région devraient toutes se doter d’une politique culturelle, dans le but de réfléchir au nom du devoir de mémoire. Ceci afin que nos villages ne ressemblent pas à des boulevards Taschereau, d’indiquer un intervenant chaudement applaudi. Les municipalités auraient également tout intérêt à développer des circuits patrimoniaux inter-villages afin de mettre en lumière le caractère architectural de leur patelin respectif. En ramenant la question culturelle au cœur des débats, les MRC pourraient se centrer sur leur milieu et prendre des décisions en phase avec les désirs de la communauté, a-t-on fait valoir. Finalement, plusieurs espèrent construire des ponts entre chacune des régions. Pour ce faire, il faudrait faire en sorte que l’information circule mieux sur les trois territoires que constituent les Laurentides.
«Notre région est mal connue et parfois malmenée, a indiqué en fin de colloque Hélène Tremblay. Mais nous avons réussi à définir un peu mieux la couleur de notre lueur. Chaque région doit parler de sa voix. Comment voudrions-nous qu’on parle de nous?, a-t-elle lancé à l’auditoire. Se bâtir, ça se rêve d’abord. Ça se discute. Il faut se donner des plans efficaces, le faire à notre manière pour trouver nos propres modèles de développement.»
«On ne bâtit pas une identité avec des routes», a pour sa part fait valoir le député de Rivière-du-Nord, Gilles Robert.
«Notre région est mal connue et parfois malmenée, a indiqué en fin de colloque Hélène Tremblay. Mais nous avons réussi à définir un peu mieux la couleur de notre lueur. Chaque région doit parler de sa voix. Comment voudrions-nous qu’on parle de nous?, a-t-elle lancé à l’auditoire. Se bâtir, ça se rêve d’abord. Ça se discute. Il faut se donner des plans efficaces, le faire à notre manière pour trouver nos propres modèles de développement.»
«On ne bâtit pas une identité avec des routes», a pour sa part fait valoir le député de Rivière-du-Nord, Gilles Robert.

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