Projet de caserne à Saint-Sauveur : Les deux parties demeurent campées sur leur position
Par Luc Robert
Peu de détails ont filtré de la rencontre entre le maire de Saint-Sauveur et le groupe de citoyens de l’îlot Alary de Saint-Sauveur, concernant le projet de possible caserne, sinon qu’à court terme, trois arrêts obligatoires seront installés sur la rue Alary, afin de réduire la vitesse de la circulation, entre autres.
« C’est un début, mais on reste pris en étau entre le possible projet et la circulation actuelle sur la rue Alary. Lors des pourparlers de vendredi passé, la Ville a fait valoir qu’ils ne peuvent aller nulle part ailleurs, selon les standards. On a fait valoir qu’il y a amplement d’autres sites pour construire, mais Saint-Sauveur semble peu réceptif. On a relancé messieurs (Jean) Beaulieu et (Jacques) Gariépy, pour leur faire prendre conscience de notre réalité », a souligné une source impliquée dans la rencontre.
La source anonyme a déploré un certain laxisme parmi les citoyens du secteur de l’îlot. « Les gens du coin ne parlent pas beaucoup sur la page Facebook de l’îlot Alary. 50 % sont inactifs. Ils disent ne pas vouloir provoquer ou froisser la Ville. On invite les gens de tout le Sommet de la Marquise à nous appuyer. »
Camion neuf
Par ailleurs, contrairement à des rumeurs en circulation, la venue en octobre d’un nouveau camion pompe à incendie n’a pas d’incidence sur le nombre de portes nécessaires à une nouvelle caserne. « Nous recevrons notre camion le mois prochain, mais on se départira aussi d’un ancien véhicule. Il n’y a pas de problème de porte pour l’abriter. Notre manque d’espace a plutôt lieu pour nos équipements d’appoints, comme le bateau de sauvetage et autres. On n’a pas eu le choix de moderniser notre flotte avec un nouveau camion, car les assureurs ne reconnaissent plus un service d’incendie comme premier intervenant si son camion est trop vieux », a commenté le directeur du Service des incendies de Saint-Sauveur/Piedmont, M. Gérald Plante.
« On ne peut pas, cependant, laisser les camions dehors l’hiver. L’équipement électronique et les appareils respiratoires gèleraient et deviendraient non-fonctionnels », a-t-il décrit, en soulignant qu’il ne fait pas de politique.