(Photo : MRC Pays-d’en-Haut)
La première pelletée de terre du projet immobilier d’envergure dans le secteur Chantecler à Sainte-Adèle devrait être donnée au printemps 2020.

Projet domiciliaire à Sainte-Adèle : Une nouvelle vocation pour le secteur Chantecler

Par Sandra Mathieu

La nouvelle a largement circulé sur les médias sociaux la semaine dernière : les belles années du plein-air dans le secteur Chantecler à Sainte-Adèle seront bientôt choses du passé.

Après avoir permis aux amateurs de plein-air d’y pratiquer leurs activités préférées pendant de nombreuses années, Jacques Goupil, propriétaire de l’Hôtel Chantecler a déposé le mardi 4 juin dernier un projet immobilier d’envergure à la ville de Sainte-Adèle, dont les premiers coups de pelle devraient être donnés au printemps 2020.

La ville, tout comme l’organisme bénévole Plein-Air Sainte-Adèle qui y a aménagé de nombreuses pistes au fil des ans, sont reconnaissants envers M. Goupil pour sa clémence et le droit de passage qu’il a accordé sur ses terres pendant cette période.

« Il s’agit en fait de deux projets d’envergure, précise la mairesse de Sainte-Adèle, Nadine Brière. Le premier étant la rénovation et la réfection de l’Hôtel Chantecler et le deuxième, un important développement domiciliaire sur ses terres de la montagne 1 à 4, dont la première phase débutera en 2020. Il faut savoir que M. Goupil est dans son bon droit et qu’il n’y a aucun changement de zonage effectué. Nous pouvons préserver un maximum de 10 % aux fins de parcs. Il est donc clair qu’il faudra relocaliser le réseau de sentiers rapidement et c’est la volonté du conseil. »

La mairesse a tenu à rappeler que M. Goupil a donné l’accès à son terrain depuis plus de 20 ans et de façon plus importante depuis 10 ans. Elle n’a pour l’instant pas de détails supplémentaires sur la volonté de M. Goupil de conserver ou non une partie des sentiers existants.

Le journal a tenté de joindre M. Goupil et son urbaniste, sans succès.

Pérennisation des sentiers : un réel défi

Devant cette annonce, le projet de Parc du mont Loup-Garou, qui faisait l’objet le mardi 4 juin dernier d’une soirée d’information, prend une toute nouvelle dimension (voir article p. 6).

L’équipe de Plein-Air Sainte-Adèle a tenu à signaler que « cette nouvelle est un dur rappel que la survie des sentiers n’est pas acquise dans les Laurentides, et ce, malgré leur place dans l’histoire du développement de notre région et leur apport économique et touristique maintes fois démontrés. »

Une allusion claire à l’importante étude « Profil de la clientèle et impact économique des activités de plein-air dans les sentiers de Plein-Air Sainte-Adèle » réalisée l’an dernier au Chantecler.

4 commentaires

  1. Pourquoi ne pas faire comme à East Burke, Orford, ou même Sainte-Anne des Lacs et laisser des bandes de terres entre les terrains pour des d’accès à d’autres pistes plus loin? Une idee comme ca à partager avec M. Goupil qui a été tres généreux dans le passé.

  2. Malgré la gentillesse de m goupil, je ne peux pas me rejouir de la coupe d’arbres, surtout dans la situation environnementale dans laquelle nous sommes. J’ai une réelle envie de pleurer. Je paierais volontier pour aller marcher et protéger notre forêt. Elle devient rare!!!!

  3. St-Adèle devrait connecter les secteurs du Mont Loup-Garou avec les boisés du Chanteclerc pour sauver de façon permanente une belle nature au profit surtout des citoyens de St-Adèle. Sinon St-Adèle deviendra lentement mais surement un gros dortoir comme Laval une ville sans intérêts pour la nature. En plus le lac Rond est assez petit il ne pourra vivre avec une urbanisation plus grande autour.

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