Rassemblement à Sainte-Adèle : Quand l’éducation et la santé font front commun
Par marylin-deguire
Un rassemblement s’est organisé à Sainte-Adèle, hier midi, alors que les secteurs de la santé et de l’éducation ont décidé de faire front commun contre les mesures d’austérité imposées par le gouvernement Couillard. Au moment d’aller sous presse (mardi matin), les organisateurs attendaient quelque 200 personnes.
« On trouvait que c’était une bonne idée de joindre nos forces. Ça lance un message fort et clair », nous indiquait Jean-François Boucher, délégué syndical.
Ce rassemblement regroupait des enseignants (primaire et secondaire) de même que des employés du CLSC et du CHSLD des Pays-d’en-Haut (personnel de bureau, techniciens et professionnels). Au moment de l’entrevue (lundi soir), M. Boucher comptait aussi sur la présence de plusieurs groupes communautaires.
Avec nous pour de meilleurs services publics
Dans un communiqué émis il y a quelques semaines, le Front commun, qui regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), soit un peu plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec, justifiait sa décision d’utiliser son droit de grève du fait que les services publics sont atteints directement par les mesures d’austérité du gouvernement Couillard. « La grève est le moyen ultime que nous avons pour exprimer notre refus devant le démantèlement du système public de santé et de services sociaux. La décision de faire la grève n’a pas été prise de gaieté de cœur », peut-on lire.
Le mandat de grève du Front commun de six jours s’est amorcé le 26 octobre dernier et se poursuit ces jours-ci dans toutes les régions du Québec.
Une grève nationale, à l’échelle du Québec, est censée se tenir les 1er, 2 et 3 décembre prochains.