Règlement de zonage
Par david-richer
Un citoyen de Val-David se fait entendre
Jean-Marc Ménard, un résident de Val-David, s’oppose à l’idée que la municipalité autorise au camp Pardas Chan/Ah, situé sur la route 117, d’agrandir les dortoirs, mais ne se dit pas pour autant contre les travaux de rénovation qui y seront effectués.
David Richer
Cette contestation surgit alors que les élus municipaux ont adopté, la semaine dernière, un projet de
règlement visant à modifier le règlement de zonage quant aux établissements d’hébergements touristiques qui se trouvent dans trois secteurs, soit le KM 42, l’Hôtel La Sapinière et ce camp.
M. Ménard habite à proximité du camp Pardas Chan/Ah. Il appréhende notamment que la sécurité des automobilistes qui circulent dans cette courbe et des résidences du secteur soit mise en péril. «Quand les résidents arrivent devant l’entrée du site, ils arrêtent brusquement. Un homme s’est déjà retrouvé sur le terrain juste en face du camp avec sa voiture parce qu’il a voulu éviter le véhicule qui venait de freiner», explique le citoyen valdavidois. De l’autre côté de la rue se trouve une garderie.
Par ailleurs, Jean-Marc Ménard craint qu’en doublant la superficie des dortoirs de 300 à 700, voire même 800 pieds carrés, que le nombre de résidents augmente. «En agrandissant les bâtisses, il va y avoir plus de monde. Ça fait trois ans qu’ils font jouer leur musique jusqu’à 2 heures du matin. L’année dernière, j’ai dû appeler la police pour qu’elle les avertisse», a-t-il déclaré lors de la consultation publique qui s’est tenue le 10 avril dernier.
Selon le directeur d’urbanisme et
de développement durable de la compagnie CIMA Plus, Raymond
McNamara, le projet détient des «aspects intéressants pour la municipalité». Il estime que «soixante pour cent du territoire gardera son état naturel. De toute façon, il y a de faibles chances qu’une zone du terrain subisse des changements étant donné la grande montagne qui se trouve à l’arrière, explique-t-il. De plus, tous les bâtiments reconstruits auront une fondation au lieu de pilotis».
Quant au nombre de personnes
qui séjourneront sur le site,
M. McNamara affirme qu’il n’y aura pas d’augmentation de ce côté. Selon lui, l’emplacement ne peut accueillir davantage d’individus que ce que le champ d’épuration sera capable d’absorber. Il précise également que «ce ne sont pas tous les dortoirs qui seront agrandis parce qu’on est limité dans l’espace disponible sur le terrain.»
La population pourra se rendre à la mairie de Val-David, entre le 25 avril et 4 mai prochain, pour signer le registre.