Sablière Bouchard: le Comité de citoyens espère une coalition élargie
Par nathalie-deraspe
Le Comité de citoyens pour notre qualité de vie (CCQV) s’essouffle et voudrait passer le relais aux gens d’affaires, du plein air et de la culture. Déçus d’avoir été écartés des décisions du maire Lapointe, ses membres parlent d’une nouvelle occasion ratée de faire fermer la sablière.
En conférence de presse, le comité a an-noncé qu’il suspendait ses actions. «Il revient maintenant à la collectivité de Val-David de se prendre en main et d’établir un consensus sur les questions des sa-blières industrielles», indique un communiqué émis le jour-même. Ironisant sur la fameuse «carte cachée» du maire Lapointe, un atout qui permettrait de corriger la situation actuelle, les membres du CCQV ont brandi deux cartes, dont un fou du roi. Aux yeux du CCQV, Pierre Lapointe a failli à deux reprises à ses promesses. Celui-ci s’était engagé à créer un comité bipartite dont le mandat était de trouver les moyens de fermer définitivement la sablière mais à la première occasion, «le maire a coupé les ponts». De plus, celui-ci n’aurait pas respecté davantage l’accord concernant la rencontre préliminaire qui devait avoir lieu avec Me Michel Yergeau avant qu’il soit invité à participer à une assemblée publique. Fina-lement, les membres du comité s’attendaient à ce que la décision finale de la Ville soit prise de concert avec eux, ce qui ne fut pas le cas. Le porte-parole du groupe, Jean Langevin, s’est tout de même dit réjoui que le CCQV ait réussi à mettre à jour l’absence de droits acquis de Paul Bouchard. Pour le reste, tout ce dossier souffre d’un manque flagrant de volonté politique, lance-t-il. «Deux années d’action citoyenne n’auront pas réussi à convaincre les élus d’agir. Comment peuvent-ils croire que la culture puisse s’épanouir dans un tel contexte?»