Saint-Adolphe-d’Howard vise l’autonomie alimentaire

Par Marie-Catherine Goudreau

La Municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard a reçu une subvention de 17 000 $ la semaine dernière pour développer un plan de développement de communauté nourricière. Celui-ci s’inscrit dans une vision à long terme d’autonomie alimentaire.

« Au début de la pandémie, on s’est retrouvé plusieurs personnes à vouloir faire quelque chose pour tendre vers l’autonomie alimentaire », nous explique Line Légaré, conseillère municipale et en charge du projet de communauté nourricière. Dans la municipalité, il n’y a pas de grosses épiceries et il faut se rendre jusqu’à Sainte-Adèle ou Sainte-Agathe-des-Monts pour en trouver une.

C’est après ces réflexions que la coopérative Jardin Nourri-Cîmes est née dans le but de faire pousser et d’offrir des légumes frais pour la communauté. L’été dernier, l’organisme distribuait des paniers bios à la population de Saint-Adolphe. Cette année, la coop aura sa serre pour y faire pousser des aliments. C’est d’ailleurs cet organisme qui va chapeauter et développer le plan pour la communauté nourricière.

Unir les projets

« Il y a des gens qui font pousser les légumes chez eux et il y a plein de choses qui se passent, mais il n’y a rien qui unit le tout », souligne Mme Légaré. La communauté nourricière permettra donc de rassembler tous ces projets.

Une communauté nourricière comprend cinq interventions : production, distribution, consommation, transformation et récupération. « C’est de l’économie circulaire. On pense à ceux qui des poules, des éventuelles fermettes ou encore les produits qu’on peut aller chercher dans la forêt », explique Line Légaré.

« Si on veut vraiment se développer d’une manière durable, on doit penser à la proximité de nos denrées, entre autres », souligne Mme Légaré. « L’idée n’est pas d’avoir un IGA sur notre territoire. »

Élaborer un plan

Les prochaines étapes seront de développer le plan. « Ça va nous permettre d’évaluer le potentiel d’un si grand territoire », soutient la conseillère municipale. On fera également un diagnostic du système alimentaire local. Déjà, plusieurs acteurs de la municipalité ont démontré leur intérêt pour ce projet, comme la Chambre de commerce, l’école primaire et la Maison des Jeunes.

Pour le maire, Claude Charbonneau, la communauté nourricière « ne peut qu’être un atout pour [la] population ». « Je tiens à préciser que ce projet est une initiative de citoyens très impliqués dans la communauté », a-t-il souligné.

Dans les Laurentides, d’autres municipalités ont aussi décidé de développer une communauté nourricière, comme Saint-Colomban et Val-David. L’aide financière provient du Programme d’appui au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire en région du gouvernement du Québec.

Les objectifs du plan de développement d’une communauté nourricière :

  • Tracer un portrait complet du système alimentaire local.
  • Unir les forces des acteurs locaux.
  • Répertorier les projets et les idées émergentes afin de contribuer à l’augmentation de l’autonomie alimentaire et à la réduction de l’indice de défavorisation de la municipalité.

1 commentaire

  1. Voir http://www.ranchabilly.ca je crois bien que mon projet de valorisation agro-alimentaire et d’expérimentation de forêt nourricière peut été intéressant Cell418_334-6369 pour une visite..je fais de la valorisation agro-alimentaire en récupérant des légumes et fruits provenant d’une banque alimentaire local ce qui me permet de faire de la conservation des animaux anciens et rares tel que le cochon Kunekune permacole idéal car sa morphologie particulière un nez très court ce qui en fait un herbivore exceptionnel pour de l’écopaturage dans des vergers forêt nourricière et je fais des hybride Kunekune et Beackshire pour une viande de qualité supérieure..

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