(Photo : Nordy - Sébastien Fleurant)
Le Cap Molson.

Saint-Sauveur adopte son plan d’action du réseau de sentiers

Par Marie-Catherine Goudreau

Le conseil municipal de Saint-Sauveur a adopté son énoncé de vision et son plan d’action du réseau de sentiers non motorisés lors de la séance du conseil du 17 juin. Cette adoption fait suite à plusieurs consultations et sondages faits par la Ville afin d’établir les priorités en termes de sentiers.

L’énoncé de vision va comme suit : « Aménagés selon les principes du développement durable, les sentiers permettront la pratique d’activités de plein air et la contemplation de la nature et du paysage, contribuant à la qualité de vie des Sauverois. Le réseau, accessible à tous et en toutes saisons, favorisera l’accueil des familles. Sa diversité offrira des expériences variées dans un environnement sécuritaire. Les Sauverois bénéficieront d’un accès pérenne aux sentiers, véritable reflet vivant d’un riche patrimoine préservé et façonné pour les générations futures. Le réseau de Saint-Sauveur permettra un accès de proximité à des sentiers connectés et situés au coeur des milieux de vie. »


Les 12 pôles et secteurs identifiés dans le plan : 

  • Allée des Astres/Foresta/Arpents-Verts
  • De Volpi Walker
  • Kassis
  • Kilpatrick
  • La Marquise
  • Mont-Christie
  • Mont-Habitant
  • Mont-Maribou
  • Mont-Molson
  • Norden/Pinacle/Invesco
  • Saint-Gabriel
  • Tamaracouta

Court terme

Dans un horizon de 0 à 2 ans, on a identifié des actions à réaliser dans les pôles De Volpi Walker, de La Marquise, du Mont-Christie et du Mont-Molson.

La Ville a mis dans son horizon 0 à 2 ans les deux premières phases du pôle du Mont-Molson, soit la « réalisation des plans et devis et les demandes d’autorisation », ainsi que « l’aménagement des entrées de la rue St-Pierre Est et de l’avenue du Mont-Molson, des sentiers en montagne, du lien de mobilité active et la connexion au pôle John-H.-Molson ».

Parmi les actions dans les deux prochaines années, on retrouve aussi la phase 1 du pôle De Volpi Walker, soit « d’assurer la connectivité intermunicipale du projet ». Dans le même horizon, il y a aussi la phase 1 du réseau La Marquise, « terminer la consolidation du pôle » avec l’aménagement de passerelles, entre autres. Puis, on retrouve également la phase 1 du réseau du Mont-Christie, « poursuivre les démarches d’acquisition en cours et la réalisation des sentiers ».

Moyen terme

Ensuite, dans un horizon de 2 à 5 ans, la Ville a identifié des actions dans les secteurs de l’allée des Astres/Foresta/Arpents-Verts, De Volpi Walker, Kilpatrick, du Mont-Christie, du Mont-Habitant, du Mont-Molson, Norden/Pinacle/Invesco, Saint-Gabriel et Tamaracouta.

On retrouve entre autres comme actions la consolidation du pôle Saint-Gabriel et le « réaménagement des sentiers du parc John-H.-Molson ». Dans le secteur du Mont-Habitant, la Ville vise dans un horizon de 2 à 5 ans d’établir « des ententes de passage temporaire » et d’aménager un réseau de sentiers « en offrant la pratique d’activités moins sensibles ».

Autrement, il y a aussi la consolidation du pôle du Mont-Christie et la réalisation d’une étude de faisabilité de sentiers du projet Pyrioux dans le secteur La Marquise. On souhaite aussi « assurer un accès public au réseau de sentiers du projet » Kilpatrick et assurer la connectivité du projet du secteur l’allée des Astres/Foresta/Arpents-Verts ainsi qu’aménager des sentiers du projet Forester.

Long terme

À plus long terme, dans un horizon de 5 à 10 ans, la Ville prévoit des actions dans les 12 pôles de plein air. Les phases 3 à 6 du pôle De Volpi Walker sont notamment placés dans cet horizon. On parle ici de la détermination « d’un modèle de gouvernance et d’entretien partagé », de la consolidation du pôle, de son expansion et de sa connexion aux réseaux voisins ».

De plus, on retrouve les phases 3 et 4 du secteur du Mont-Habitant : la consolidation et la pérennisation du pôle et l’expansion du pôle et la connexion aux réseaux voisins. Dans l’horizon de 5 à 10 ans, on souhaite aussi « assurer un accès public au réseau de sentiers et réaliser les ententes nécessaires » et consolider le pôle du Mont-Maribou.

On prévoit aussi faire les phases 2 à 5 du pôle Tamaracouta dans un horizon de 5 à 10 ans. Ces phases comprennent l’étude des ententes possibles et du mode de gouvernance, la réalisation d’entente permettant la pérennisation du pôle, la consolidation de celui-ci, son expansion et sa connexion aux réseaux voisins.

Le maire n’a pas répondu à notre demande d’entrevue, puisqu’il était à l’extérieur de la ville. Par ailleurs, la Ville tiendra une conférence de presse prochainement pour présenter le plan d’actions, a-t-on expliqué.

2 commentaires

  1. Contrairement au regroupement de PASA Plein air Ste-Adèle et ses incroyables bénévoles qui ont créé un réseau formidable depuis des années on sent qu’à Saint-Sauveur il n’y a pas d’envie réel de faire avancer les choses mais plutôt de compliqué le processus à l’aide d’analyses et d’études afin de toujours reporter les projets dans le futur.
    Dire qu’il y a eu un groupe de bénévoles intéressés il y à quelques années a développer le réseau comme à Ste-Adèle mais cela aurait été trop facile de s’entendre et de les aider 🤔😕

  2. Bien dit monsieur! À Saint-Sauveur, les alliances concrètes avec les citoyens ne sont pas favorisées afin de mettre en perspective les compétences citoyennes. Nul doute que le sentiment de confiance est rompu entre les citoyens et les élus qui manifestement n’ont pas d’écoute. Échanger sur des sujets potentiellement délicats comme le plein air peut être considérer par eux comme inutiles pour leur image et d’aucune utilité sociale.

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