Saint-Sauveur : L’état d’urgence au pont Maribou
Le conseil municipal de Saint-Sauveur a adopté une résolution le 17 juillet dernier pour déclarer l’état d’urgence dans le secteur du mont Maribou. Il a aussi déposé un avis de motion pour un règlement d’emprunt de 1,8 M$ pour la réfection du pont sur le chemin Maribou.
Le pont, qui est en mauvais état depuis quelques années, s’est dégradé au cours des derniers mois. Les camions de plus de cinq tonnes, comme les camions de pompiers, ne peuvent pas passer dessus.
« Ce qui nous importe le plus, c’est la sécurité des gens », affirme le maire, Jacques Gariépy, en séance du conseil. Ainsi, la Ville a conclu des ententes avec d’autres municipalités pour avoir des camions de pompiers et citernes dans ce secteur, lorsqu’elle a su que des camions de plus de cinq tonnes ne pouvaient pas passer. Toutefois, cette mesure n’est bonne que jusqu’au mois d’octobre. « Les deux contrats des camions de pompiers se terminent. Alors si on veut assurer la sécurité des citoyens, il faut que le pont soit reconstruit d’ici là », indique le maire.
L’état d’urgence local permet donc à la Ville « de contourner les règles en matière de conventions collectives », a expliqué Me Marie-Pier Pharand. « Ça peut nous être utile pour la délivrance d’un certificat d’autorisation auprès du ministère de l’Environnement. Ça pourrait influencer positivement la rapidité de la délivrance. […] Puis, le fait de décréter un état d’urgence local pourrait aider à faire accélérer l’approbation de votre règlement d’emprunt », a-t-elle précisé.
Toutefois, les citoyens du secteur déplorent le fait que les coûts pour la reconstruction du pont ont beaucoup augmenté. Ils croient qu’il serait possible de trouver une solution moins coûteuse et demandent à la Ville de poursuivre ses démarches à cet effet. La Ville s’est dit ouverte à rencontrer l’association de citoyens de ce secteur pour évaluer d’autres possibilités.
Rejet de soumissions
Le conseil a rejeté trois soumissions pour différents projets. D’abord, les six soumissions présentées pour le pavage de l’avenue Châteaufort étaient trop élevées et dépassaient les estimés. Puis, les soumissions pour les travaux de bétonnage, de démolition et de travaux civils pour le projet de réfection du skatepark dépassaient également les estimés et le budget prévus.
Centre des arts de Saint-Sauveur
La conseillère municipale Caroline Vinet a réitéré les démarches concernant la construction d’une salle de spectacle à Saint-Sauveur, derrière le chalet Pauline-Vanier. Cela a fait l’objet d’une pétition au mois de mai afin de reprendre le projet depuis le début.
« Une étude d’impact économique a déjà été réalisée en 2018. Une mise à jour de cette étude est en préparation afin de répondre à certains critères pour l’obtention d’une subvention du Québec. Cette étude ne remet pas en question la pertinence du projet et elle est menée parallèlement au projet pour aller chercher une subvention additionnelle », a mentionné Mme Vinet, qui siège sur le conseil d’administration du Festival des arts de Saint-Sauveur, en tant que représentante du conseil municipal. Par ailleurs, l’obtention de cette subvention n’est pas une condition à la réalisation du Centre des arts, a-t-elle précisé.
Assemblée de consultation
La Ville tiendra une assemblée de consultation le 15 août prochain à 19 h concernant plusieurs projets de règlement de modification en urbanisme. Tous les détails se trouvent sur le site web de la Ville dans la section avis publics.