Sainte-Adèle élabore un plan de mobilité active
La Ville de Sainte-Adèle invite ses citoyens à participer à l’élaboration de son nouveau Plan de mobilité active. Pour ce faire, ils peuvent laisser leurs commentaires sur le plateforme web OnMarcheOnRoule.org, en indiquant sur une carte interactive les incidents, les dangers et leurs préoccupations, ainsi que les aménagements manquants en lien avec la mobilité active.
Le conseiller municipal David Huggins-Daines se dit « vraiment content » de voir les nombreux commentaires déjà soumis en ligne. « Ça nous permet d’analyser ces données-là, de voir où il y a beaucoup de monde, et de nous guider dans les priorités d’aménagements. » Dans les prochains mois, un sondage en ligne et une séance de rencontre avec les citoyens permettront aussi de guider l’élaboration du plan. « On souhaite également avoir des considérations techniques dans le plan. Donc on implique les Travaux publics et les Services techniques là-dedans. Il n’y pas d’intérêt à faire une liste de souhaits sans la faisabilité, les coûts et comment on va les payer », rappelle le conseiller municipal.
Les endroits névralgiques
Sur la carte de On marche, on roule, on voit beaucoup de points sur la rue Morin, le chemin Pierre-Péladeau et leur intersection avec le boulevard de Sainte-Adèle (route 117), ainsi que sur le pont de le rue Saint-Joseph et sur la rue Rolland à Mont-Rolland. « Ça vient confirmer ce dont on se doutait déjà. Ce sont des endroits névralgiques, mais aussi des entonnoirs pour les autos, les vélos et les piétons », explique le conseiller municipal.
Les commentaires qui reviennent le plus souvent sont la vitesse des véhicules (31), les trottoirs absents ou inadéquats (22) et les conducteurs qui ne s’arrêtent pas (12).
La Ville travaille avec MOBA, qui a déjà fait les plans de mobilité active de Saint-Sauveur et de Sainte-Agathe-des-Monts. « On leur a transmis les données de On marche, on roule et on a eu une première rencontre avec eux pour démarrer le projet. Ils sont allés faire une visite sur le terrain aussi », indique M. Huggins-Daines. « On avait un plan, mais à l’interne, pour orienter les interventions des Travaux publics et des Services techniques. Mais un plan public, avec un énoncé de vision, on n’en avait pas », ajoute le conseiller municipal.
Créativité
« Ça va prendre un peu de créativité pour trouver des solutions. Les travaux vont nécessiter des subventions. Donc faire un plan très élaboré, ça va nous aider beaucoup. » Le conseiller municipal note aussi que les nouveaux aménagements devront être coordonnés avec les autres travaux planifiés sur le territoire. Par exemple, une voie de mobilité active vient d’être aménagée sur la rue Émile-Cochand, en même temps que la réfection des réseaux d’eau potable, d’égout sanitaire et d’égout pluvial aux Pentes 40-80.
D’ailleurs, c’est un peu le problème pour le chemin Pierre-Péladeau. « On le sait que la situation n’est pas vraiment bonne. On a fait le minimum, avec la prolongation du trottoir au coin de la rue Sigouin. Mais les infrastructures souterraines [de Pierre-Péladeau] sont à refaire. Et le [ministère des Transports et de la Mobilité durable] a envoyé un signal que ça prendra encore quelques années avant qu’on arrache ça », explique M. Huggins-Daines.
« On est en milieu rural, mais ce n’est pas vraiment une excuse pour les aménagements qui manquent. Il y a beaucoup de villages qui sont capables. Mais pendant longtemps, la ville et la région étaient un milieu de villégiature, et pas un milieu de vie. Ce n’était pas une priorité. Mais pour nous, au conseil, c’est une priorité. Et on fait ce premier pas avec le Plan de mobilité active », souligne le conseiller municipal.
Le Plan de mobilité active devrait être prêt cette année, probablement après l’été.