Sainte-Adèle rêve d’une mini centrale hydroélectrique sur la Rivière du Nord
Par nathalie-deraspe
L’administration Charbonneau envisage de se lancer dans la vente d’hydroélectricité. Un projet qui pourrait rapporter 1,2 M$ par année à la ville de Sainte-Adèle et ce, durant 20 ans.
L’idée fait suite à la proposition du gouvernement de créer un bloc de 150 mégawatts par le biais de petites centrales hydroélectriques. L’offre est venue de C.S.C. Électrique, une entreprise dont l’usine est établie à Saint-Jérôme. La compagnie s’engage à faire une étude de faisabilité pour ensuite déposer un projet à Hydro-Québec.
Habitué à fournir de l’énergie hydroélectrique aux utilisateurs coupés des réseaux de distribution conventionnels, C.S.C. Électrique souligne sur son site Internet que dans la majorité des cas, ses micro-turbines n’utilisent qu’une fraction du débit régulier d’un cours d’eau en le canalisant dans une conduite forcée. Une façon de produire une énergie fiable et renouvelable sans créer de bassins ou immerger les terres basses, peut-on y lire.
Sainte-Adèle espère pouvoir livrer sur une base annuelle un peu plus de 17 000 MWH à Hydro-Québec à partir d’une centrale qui serait construite dans le roc et formée de 3 groupes turboalternateurs de 1 000 kW chacun. Les travaux s’échelonneraient sur 14 mois, pour un coût total d’environ 6,7 millions de dollars.
«Le projet en est encore à l’état embryonnaire, tient à préciser le directeur général de la Ville, Richard Blouin, qui souligne le potentiel de retombées économiques qui y est associé. Il faut d’abord que la population se prononce.» Selon lui, la municipalité engrangerait des profits dès la première année d’opération et au bout de 5 à 6 ans, les coûts de construction de la mini centrale seraient entièrement épongés.
Une consultation publique est prévue le 1er mars prochain à 19h à l’hôtel de ville. Un registre sera tenu les jours suivant la rencontre.