(Photo : Nordy - Sébastien Fleurant)
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Sainte-Adèle tiendra un colloque sur l’habitation en mai

Par Simon Cordeau (initiative de journalisme local)

La Ville de Sainte-Adèle organisera un colloque sur l’habitation. Celui-ci devrait se tenir le 10 mai prochain, sous le thème Agir maintenant, a annoncé le conseiller municipal Jean-François Robillard lors de la séance du conseil, le 20 février. M. Robillard a souligné que l’objectif n’était pas de simplement « en discuter », mais de ressortir de l’évènement avec « des solutions et un plan de match ».

Rappelons que la MRC des Pays-d’en-Haut avait tenu un premier Sommet de l’habitation, en novembre dernier, pour trouver des solutions à la crise du logement. Mais en janvier, Sainte-Adèle a annoncé qu’elle préférait gérer elle-même la question. La mairesse, Michèle Lalonde, avait accusé la MRC d’outrepasser ses compétences. « On ne veut pas que la MRC ait la gouvernance en logement. On veut être partenaires avec eux, d’égal à égal », a réitéré Mme Lalonde en entrevue. Elle a indiqué que cinq des dix municipalités des Pays-d’en-haut avaient des réserves face à l’approche de la MRC.

Projet de 42 unités, rue Blondin

Aussi lors de la séance, le conseil municipal a adopté un second projet de règlement pour un projet immobilier de 42 unités de logement sur la rue Blondin. Le 7 février dernier, une consultation publique a été tenue. La principale préoccupation soulevée était l’impact du projet sur la circulation locale, a indiqué le conseiller David Huggins-Daines. Cependant, une étude à cet effet a été réalisée et le projet, bonifié, a-t-il assuré.

Quelques citoyens ont fait part au Journal de leurs préoccupations et de leur opposition au projet. Une excavation majeure dans la montagne, la construction d’un mur de soutènement d’environ 10 mètres de haut, le ruissellement des eaux de la montagne, et la construction dans un zonage ne permettant que six unités de logement par bâtiment faisaient partie de leurs inquiétudes, entre autres.

Questionnée en entrevue, la mairesse Lalonde croit que ces inquiétudes sont infondées. Pour l’excavation, elle répond que la même chose a été faite pour l’immeuble voisin. « Quand on accepte un projet, on va demander des études d’ingénieur [sur plusieurs aspects] », assure-t-elle concernant le mur de soutènement et le ruissellement des eaux. Quant au zonage, plusieurs autres immeubles de logements à prix modique se trouvent déjà dans le quartier.

« On y tient. On a besoin de logements à Sainte-Adèle et cette zone s’y prête bien », a souligné Mme Lalonde. Elle indique aussi qu’il s’agira de logements et non de condos. « Et ça fait bien notre affaire. » Aussi, ceux-ci s’adresseront à une clientèle un peu plus fortunée. « Ça va créer de la mixité sociale. Plutôt que de ghettoïser le quartier, ça va permettre des échanges », soutient la mairesse. Elle note aussi qu’un sentier se trouve à l’arrière du terrain. Cela permettra aux jeunes de se rendre directement à l’école A.-N.-Morin.

Aucun citoyen n’a manifesté son opposition ou n’a posé de questions sur le projet lors de la séance du conseil, lundi.

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