Photo : Nordy - Davy Lopez

Salle de spectacle : Discussions animées au conseil de Saint-Sauveur

Par Simon Cordeau (initiative de journalisme local)

Les 12 et 13 novembre, les citoyens pouvaient signer le registre pour demander un référendum sur le protocole d’entente entre la Ville de Saint-Sauveur et le Festival des Arts de Saint-Sauveur (FASS), pour la construction d’une salle de spectacle à côté du chalet Pauline-Vanier.

Ce sont 512 citoyens qui se sont déplacés pour signer le registre. Mais 1 030 signatures étaient nécessaires pour déclencher un référendum.

Absent lors de la dernière séance, le conseiller Luc Martel a souhaité expliquer sa position contre cette entente. « Je reconnais l’immense contribution du Festival des arts à la richesse culturelle et au rayonnement de notre ville. […] Je ne suis pas contre la salle de spectacle. En fait, je n’ai tout simplement pas les informations, c’est-à-dire les études et données, pour être en mesure de prendre une décision éclairée. »

Plusieurs citoyens ont d’ailleurs questionné le maire, Jacques Gariépy, lors de la séance, remettant en cause son financement, ses coûts et son achalandage futur, entre autres. Celui-ci a indiqué à quelques reprises qu’il n’avait pas de réponse. « Il faut penser que c’est 100 % payé par le Festival des arts. […] La Ville ne donne pas un sou là-dessus », a-t-il rappelé, soulignant que c’est le FASS qui prenait tout le risque financier de la construction.

Hugues Néron, propriétaire du St-Sau Pub Gourmand et membre du CA du FASS, s’est d’ailleurs levé pour défendre le projet. « Le FASS prend l’entière responsabilité de la construction et du financement. […] Aujourd’hui Saint-Sauveur, avec la construction du théâtre, pourrait monter au niveau d’une ville comme Banff. C’est la seule chose qui nous manque pour qu’on soit le plus beau village au Québec. »

Divisée sur l’enjeu, la salle a applaudi les interventions tant d’un côté que de l’autre.

1 commentaire

  1. Lors de l’assemblée, un restaurateur a livré un témoignage émotionnel tout en associant le futur des jeunes au projet décousu et toujours sans réponse en rapport avec l’absence de donnée fiscale et impacts . Mon constat se résume en un mot: opportuniste tout comme le Maire Gariépy qui ne l’a pas restreint du temps accordé.

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