Salle de spectacle : Discussions animées au conseil de Saint-Sauveur
Les 12 et 13 novembre, les citoyens pouvaient signer le registre pour demander un référendum sur le protocole d’entente entre la Ville de Saint-Sauveur et le Festival des Arts de Saint-Sauveur (FASS), pour la construction d’une salle de spectacle à côté du chalet Pauline-Vanier.
Ce sont 512 citoyens qui se sont déplacés pour signer le registre. Mais 1 030 signatures étaient nécessaires pour déclencher un référendum.
Absent lors de la dernière séance, le conseiller Luc Martel a souhaité expliquer sa position contre cette entente. « Je reconnais l’immense contribution du Festival des arts à la richesse culturelle et au rayonnement de notre ville. […] Je ne suis pas contre la salle de spectacle. En fait, je n’ai tout simplement pas les informations, c’est-à-dire les études et données, pour être en mesure de prendre une décision éclairée. »
Plusieurs citoyens ont d’ailleurs questionné le maire, Jacques Gariépy, lors de la séance, remettant en cause son financement, ses coûts et son achalandage futur, entre autres. Celui-ci a indiqué à quelques reprises qu’il n’avait pas de réponse. « Il faut penser que c’est 100 % payé par le Festival des arts. […] La Ville ne donne pas un sou là-dessus », a-t-il rappelé, soulignant que c’est le FASS qui prenait tout le risque financier de la construction.
Hugues Néron, propriétaire du St-Sau Pub Gourmand et membre du CA du FASS, s’est d’ailleurs levé pour défendre le projet. « Le FASS prend l’entière responsabilité de la construction et du financement. […] Aujourd’hui Saint-Sauveur, avec la construction du théâtre, pourrait monter au niveau d’une ville comme Banff. C’est la seule chose qui nous manque pour qu’on soit le plus beau village au Québec. »
Divisée sur l’enjeu, la salle a applaudi les interventions tant d’un côté que de l’autre.
1 commentaire
Lors de l’assemblée, un restaurateur a livré un témoignage émotionnel tout en associant le futur des jeunes au projet décousu et toujours sans réponse en rapport avec l’absence de donnée fiscale et impacts . Mon constat se résume en un mot: opportuniste tout comme le Maire Gariépy qui ne l’a pas restreint du temps accordé.