Série de vols à Saint-Sauveur
Par nathalie-deraspe
Le maire Lagacé tente de se faire rassurant
Pour plusieurs, le vol de la bijouterie Poussière de diamants en était un de trop. Un commerçant sauverois excédé a réclamé une rencontre d’urgence auprès du maire Michel Lagacé pour voir ce qu’il entendait faire afin d’améliorer la situation.
Vendredi dernier, quatre commerçants ont répondu à l’invitation de Cyril Chantepie, propriétaire de la boutique Un coin de Provence, pour discuter de la situation avec le premier magistrat de Saint-Sauveur. À cette occasion, le maire avait mandaté le chef de police Louis Bergeron, de la Sûreté du Québec, ainsi que Pierre Urquart, directeur général de la Chambre de commerce et de tourisme de la Vallée de Saint-Sauveur.
Cyril Chantepie se dit plutôt satisfait des réponses apportées par le chef de police et constate que depuis la rencontre de la semaine dernière, les policiers ont davantage patrouillé le secteur visé par les voleurs. «Il y a eu 9 vols depuis le 23 octobre dernier, confie le capitaine Louis Bergeron. Chaque délit s’est produit dans un quadrilatère bien précis du centre-ville incluant les rue Principale, de la Gare, Guindon et Lac Millette.»
Une cinquantaine de commerces auraient été visité à l’heure actuelle afin d’inviter les propriétaires à plus de vigilance. Des visites préventives ont également été effectuées durant la nuit et on a ratissé les parcs des environs. Les policiers se sont rendus à la Maison des jeunes de Saint-Sauveur et dans les écoles avoisinantes afin de vérifier auprès des élèves si de la marchandise à rabais leur était proposée. Jusqu’à présent, toutes ces démarches n’ont donné aucun résultat tangible.
Une voiture suspecte
Louis Bergeron admet toutefois que ses policiers sont sur une piste et qu’une empreinte digitale est en voie d’être analysée. Des témoins auraient vu une Mazda de couleur foncée rôder dans les parages. La SQ pense que le véhicule pourrait être relié à d’autres délits commis notamment à Sainte-Adèle. Pour l’instant, la police ne détient aucune information supplémentaire et cherche à obtenir l’aide du public afin de faire avancer le dossier.
Pour leur part, des commerçants ont décidé de prendre les grands moyens. Plusieurs d’entre eux ont décidé d’installer des grilles de métal devant leur boutique afin de dissuader les voleurs. «On ne devrait pas se retrouver derrière les barreaux à la place des voleurs, mais on n’a pas tellement le choix, ironise Cyril Chantepie. Je me suis fait voler un ordinateur comprenant toutes mes informations. Ils ont pris deux cartons de marchandise et se enfui avec la caisse. J’en ai pour 5000 $ de pertes et vendredi, l’alarme s’est déclenchée une autre fois. J’ai l’impression qu’il y a eu un autre coup de tournevis sur la porte.»
La semaine dernière, un commerçant se serait fait offrir un lot de montres à 3000$ pour dix fois moins.