Situation préoccupante au lac Millette

Par Valérie Maynard

Présence de cyanobactéries

Mise à jour, 23 août 2017, La présidente de l’APCLM nous informe que la baignade est de nouveau permise au lac Millette. Merci d’en prendre note.

La situation au lac Millette, à Sainte-Adèle, est de plus en plus préoccupante, alors que la présence de cyanobactéries dans l’eau vient d’atteindre le niveau 2b, forçant désormais l’interdiction de la baignade. À bout de ressources, l’Association de protection de l’environnement du lac Millette (APELM) demande maintenant l’intervention de la ville.

« Le CRE (Conseil régional de l’environnement) des Laurentides nous a référés au ministère de l’Environnement qui, lui, nous a répondu qu’il ne pouvait rien faire pour nous. C’est pourquoi nous demandons une rencontre afin de mettre la problématique sur la table et trouver des solutions », a fait savoir Anick Dumouchel, de l’APELM, en s’adressant au maire Robert Milot, lors de la séance municipale du 21 août.
Mme Dumouchel a demandé à ce que cette rencontre se tienne dans les prochaines semaines afin que les correctifs/travaux puissent être envisagés avant l’hiver. Au fait de la situation, le maire a acquiescé. Il a aussi été proposé d’inviter des gens du ministère de l’Environnement à participer à cette rencontre.
La confirmation de la présence de cyanobactéries dans le lac Millette a été obtenue à la suite d’une analyse de l’eau effectuée au début du mois d’août, à l’initiative de l’APELM. Les résultats ont démontré la présence de deux neurotoxines dans l’eau. Depuis, la situation s’est substantiellement aggravée et la prolifération des cyanobactéries est à la hausse.

Rapport

Le 8 mai dernier, le plan du lac démontrant les endroits où des sédiments se déversent et causent l’envasement du lac a été produit par l’APELM, de concert avec la ville. Or, à ce jour, le rapport de la ville se fait attendre. « On a toujours eu une belle collaboration avec la ville. Sauf que là, on nous dit que le rapport pour aménager ces tributaires (entrées d’eau) de façon à ce qu’ils n’amènent plus de sédiments au lac ne sera déposé que plus tard, à l’automne. Sauf que l’urgence est là. Il faut que ces travaux se fassent justement cet automne pour éviter que la situation se répète l’année prochaine », fait valoir Martin Bellerose, responsable des communications de l’APCLM. Les travaux requis sur les tributaires contribueraient à diminuer l’apport de sédiments (à la fonte des neiges et lors de fortes pluies). De ce fait, la concentration de phosphore, d’azote et de nutriments diminuerait également, aidant entre autres à freiner la prolifération de plantes et la propagation des cyanobactéries.
Pour informations : associationdeprotectiondelenvironnementdulacmillette.com/

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