« La SOPAIR s’est fait une belle crédibilité à travers le Québec » – Jacques Gariépy
AGA de la Société de plein air des Pays-d’en-Haut
Beaucoup d’éléments positifs sont à retenir de l’AGA de la Société de plein air des Pays-d’en-Haut (SOPAIR), tenue à Saint-Sauveur le 22 mars. Si la pérennité des sentiers de plein air demeure une préoccupation, la place occupée par ces réseaux dans l’économie de la région fait l’unanimité et a vu la création de nombreux outils de travail durant la dernière année.
La troisième année d’activité de la SOPAIR en a été une de consolidation de l’équipe, de recherche de financement et d’une plus grande concertation auprès des gens impliqués sur le terrain. Les efforts de communication ont permis de faire grimper à 1250 le nombre de membres.
« Le fait d’avoir pu rassembler ces membres a eu un effet de distribution de l’information liée à la SOPAIR, clame le président Jacques Gariépy, également maire de Saint-Sauveur. Je dirais même que la SOPAIR s’est fait une belle crédibilité à travers le Québec, il y a des MRC qui nous envient. »
Rappelons que le territoire des Pays-d’en-Haut compte 860 km de sentiers de plein air reconnus, mais la protection de ces sentiers demeure un enjeu important, car la majorité de ceux-ci se retrouvent sur des terrains privés. Un constat qui avait amené l’adoption à la MRC, en octobre 2017, d’une Politique de protection et d’accès aux sentiers.
Cartographier le réseau
L’inventaire géomatique des sentiers de plein air a été au cœur des activités de la SOPAIR en 2017. La création de l’application mobile Ondago, qui permet de télécharger des cartes des sentiers officiels, est désormais un autre élément de gestion de la sécurité des usagers.
La SOPAIR a réalisé une analyse géomatique de l’accès aux réseaux de plein air, une étude qui consistait à calculer les distances que doivent parcourir les résidents pour atteindre un réseau de sentiers récréatifs. On a pu calculer combien de résidents ont accès à un sentier sans prendre leur véhicule, un peu comme on le fait pour évaluer les zones de déserts alimentaires.
Les actions à venir
Le départ de Jacques Gariépy à la présidence de la SOPAIR coïncide avec la création d’une table de concertation régionale à la MRC rassemblant des intervenants de chaque municipalité pour discuter des priorités d’intervention pour les sentiers de plein air existants.
« Le départ de Jacques Gariépy, après trois années de présidence, ne doit pas être vu comme une perte, mais bien un choix stratégique. Il saura défendre la cause des sentiers de plein air, notamment lors du Sommet socioéconomique des Pays-d’en-Haut en juin prochain », explique Chantal Ladouceur, chargée de développement récréatif à la MRC.
La SOPAIR place au sommet de ses priorités la poursuite du travail de concertation auprès des organismes liés au plein air. Le lancement officiel en octobre dernier du Guide de référence pour la signalisation des sentiers, un document créé pour faciliter le travail des gestionnaires des réseaux de sentiers, montre comment les questions de sécurité et l’uniformité de la signalisation dans les sentiers seront à l’ordre du jour en 2018.
Guide de vélo de montagne
L’assemblée coïncidait avec le lancement du Guide de vélo de montagne pour l’exploration touristique en plein air de la MRC des Pays-d’en-Haut, une première édition de 83 pages en vente au coût de 11 $ sur le site de la MRC. Ce guide s’adresse à tous les explorateurs sportifs et à tous les amateurs de plein air qui désirent découvrir les Pays-d’en-Haut en une ou plusieurs journées en vélo de montagne.
Les cartes des réseaux de sentiers sont offertes avec le guide et plusieurs liens sont indiqués pour trouver davantage d’informations sur les services (hébergement, restauration, etc.).
Infos : pleinairpdh.com