Un développement de 6 unités accepté dans le secteur du mont Habitant
Le conseil a approuvé un projet intégré sur le chemin des Skieurs dans le secteur du mont Habitant le 20 Il s’agit d’un développement immobilier de trois bâtiments de six unités.
Plusieurs sentiers traversent le secteur du mont Habitant. Un groupe de citoyens avait par ailleurs « demandé un moratoire de six mois sur le projet de dézonage, de vente de terrains et de constructions éventuelles dans le secteur », peut-on lire dans un article du journal Accès d’avril 2021.
Pour le projet du Domaine des Skieurs, le conseil a assuré que les sentiers qui s’y trouvent seront conservés. Ces sentiers ont été cédés en servitude de passage.
« C’est un projet intégré. Ainsi, les gens sont propriétaires de leur bâtiment, mais ne sont pas propriétaires des terrains », explique Jean-Philippe Gadbois, directeur général de la Ville. Il s’agit de la deuxième phase d’un projet qui avait déjà trois bâtiments construits.
Au mois de décembre, la Ville avait acquis des terrains à l’arrière du mont Habitant sur la montée Saint-Elmire. Ces quatre lots représentent une superficie de 250 000 mètres carrés. La Ville avait pu les acquérir en raison de taxes impayées. « Entre le mont Habitant et ces terrains, on est en train d’évaluer pour voir s’il n’y aurait pas de servitudes qu’on pourrait aller chercher. On a une partie d’un côté en ce moment. Mais on essaye de voir comment on pourrait relier tout le réseau », explique M. Gadbois.
« Cas par cas »
« Quand les gens ont un projet promoteur, la première chose qu’ils doivent faire, c’est de s’adresser à la Ville. Les contributions aux frais de parc sont obligatoires en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Quand on est au fait qu’il y a des sentiers sur un lot qui appartient à un promoteur, la première chose qu’on fait, c’est de voir si le frais de parc peut être la cession des sentiers », indique-t-il.
Le chargé de projet pour les sentiers à la Ville, en poste depuis un an, voit tous les projets de lotissement. « Il regarde s’il y a des sentiers sur place. Si oui, il fera une recommandation au comité consultatif en urbanisme et au conseil », ajoute M. Gadbois.
« C’est beaucoup de démarches. Il faut prendre sentier par sentier, lot par lot, rencontrer les propriétaires pour tenter de trouver des arrangements. Ça peut être une cession de lot, un don écologique ou une servitude de passage. C’est du cas par cas », indique le directeur général.
L’objectif est de rendre accessible à la population le réseau de sentiers lorsque celui-ci sera complété.