Un French canadian au cœur de la campagne présidentielle américaine

Par nathalie-deraspe

Alain Paquette assiste à la victoire de Barak Obama

Le directeur des communications du CSSS des Sommets a vécu le dernier droit de la campagne présidentielle américaine dans le nord-est des États-Unis. Celui-ci est allé prêt main forte aux démocrates du New-Hampshire, où il a travaillé à faire élire la première dame sénatrice de cet État.

Alain Paquette est un habitué de la politique. Organisateur aux côtés de Joseph Facal durant une dizaine d’années, il a dirigé les campagnes électorales péquistes de 1994 et 1998, en plus d’être conseiller auprès de l’ex-ministre de la Justice, Serge Ménard. Durant cette période, le directeur des communications du CSSS des Sommets a développé quelques contacts aux États-Unis, dont plusieurs au Massachusetts.

Pressentant que la campagne qui avait cours allait s’inscrire dans l’Histoire, celui-ci a renoué avec ses connaissances, pour être de ceux et celles qui allaient faire élire le premier président noir de la Maison blanche. «Je savais que le Massachusetts était déjà acquis aux démocrates, explique Alain Paquette. Le New-Hampshire par contre, bascule des démocrates aux républicains d’une élection à l’autre. C’est là que j’ai décidé d’aller m’impliquer.» Le communicateur en a profité pour divulguer jour après jour les humeurs de la campagne sur plusieurs réseaux, dont LCN et le 98,5 FM.

Le French Canadian
«Dès que les gens ont su que je partais là-bas, on m’interpellait, on me posait des questions, et je voyais à quel point cet homme-là ne laissait personne indifférent.» Malgré sa riche expérience en communications, Alain Paquette a été appelé à «faire du terrain». Celui-ci a d’abord été confronté aux méthodes américaines de votation. Au sud de la frontière, on élit pas seulement le président, mais également des sénateurs et des représentants à la Chambre. De plus, chaque État utilise ses moyens propres, qui vont de la traditionnelle urne au vote électronique. «Au New-Hampshire, il y avait 13 personnes inscrites sur le bulletin de vote. Il m’a fallu plusieurs jours pour m’y retrouver», confie M. Paquette. Celui-ci était le seul canadien présent au New-Hampshire qui participait de si près à la campagne présidentielle.

En faisant du porte à porte dans Manchester, la ville la plus populeuse de l’État, quelle ne fut pas surprise de pouvoir discuter avec des électeurs francophones. «Stratégiquement, c’était payant. Les canadiens-français qui vivent là n’avaient pas souvent l’occasion de discuter des élections dans leur langue.»

Tout le monde voulait travailler aux côtés du petit french canadian. On lui a même offert gratuitement le gîte dans une famille américaine. Ceux-ci seront en visite chez nous au printemps.
****Il rencontre les Clinton****

Les américains ont abusé des talents d’Alain Paquette pour l’organisation d’événements spéciaux et les relations avec les médias. Deux activités l’auront particulièrement marqué. La visite d’Hillary Clinton une semaine avant la fin de la campagne et celle de son mari à quelques jours des élections. Certains américains lui ont même dit qu’il était une inspiration pour eux. Que le fait de le voir parmi eux leur donnait envie d’en faire davantage pour le parti.

Le soir de la victoire, celui-ci était aux côtés de la sénatrice démocrate du New Hampshire, Jeanne Shaheen, pour qui il a milité durant tout son séjour. La dame a réussi à s’imposer dans un état où la faveur était aux républicains, délogeant ainsi son adversaire, John E. Sununu. Mme Shaheen devient ainsi la première femme sénatrice à siéger dans le New Hampshire. Il s’agit pour elle d’une victoire de plus à son actif. La démocrate a en effet été la première femme à accéder au poste de gouverneur dans cet état. Ce poste est l’équivalent de premier ministre chez nous.
****De l’engagement communautaire****
«Plutôt que d’être resté chez moi pour regarder cette victoire à la télé, je pourrai dire à mes enfants : j’étais là. J’y allais coûte que coûte, que ce soit Hillary Clinton ou Obama à la tête des démocrates. Maintenant, Barak Obama aura juste à souffler sur la braise. Le patriotisme est toujours aussi fort aux États-Unis.»

S’il est une leçon à tirer de tout cela, c’est l’engagement communautaire, indique Alain Paquette. Outre une machine extrêmement bien rodée, l’engagement communautaire est acquis. On donne une heure, on fait sa part. Les jeunes s’envoient des messages-texte. Ça crée une dynamique à la grandeur du pays. Les groupes de pression sont également très présents et des groupuscules s’organisent (pompiers, etc) pour appuyer l’un ou l’autre des partis. «Ici c’est un peu terne, admet Alain Paquette, Un leader, ça ne nuit pas.»

discuter des élections dans leur langue.» Tout le monde voulait travailler aux côtés du petit french canadian. On lui a même offert gratuitement le gîte dans une famille américaine. Ceux-ci seront en visite chez nous au printemps.

Il rencontre les Clinton

Les américains ont abusé des talents d’Alain Paquette pour l’organisation d’événements spéciaux et les relations avec les médias. Deux activités l’auront particulièrement marqué. La visite d’Hillary Clinton une semaine avant la fin de la campagne et celle de son mari à quelques jours des élections. Certains américains lui ont même dit qu’il était une inspiration pour eux. Que le fait de le voir parmi eux leur donnait envie d’en faire davantage pour le parti. Le soir de la victoire, celui-ci était aux côtés de la sénatrice démocrate du New Hampshire, Jeanne Shaheen, pour qui il a milité durant tout son séjour. La dame a réussi à s’imposer dans un état où la faveur était aux républicains, délogeant ainsi son adversaire, John E. Sununu. Mme Shaheen devient ainsi la première femme sénatrice à siéger dans le New Hampshire. Il s’agit pour elle d’une victoire de plus à son actif. La démocrate a en effet été la première femme à accéder au poste de gouverneur dans cet état. Ce poste est l’équivalent de premier ministre chez nous.

De l’engagement communautaire
«Plutôt que d’être resté chez moi pour regarder cette victoire à la télé, je pourrai dire à mes enfants : j’étais là. J’y allais coûte que coûte, que ce soit Hillary Clinton ou Obama à la tête des démocrates. Maintenant, Barak Obama aura juste à souffler sur la braise. Le patriotisme est toujours aussi fort aux États-Unis.»

S’il est une leçon à tirer de tout cela, c’est l’engagement communautaire, indique Alain Paquette. Outre une machine extrêmement bien rodée, l’engagement communautaire est acquis. On donne une heure, on fait sa part. Les jeunes s’envoient des messages-texte. Ça crée une dynamique à la grandeur du pays. Les groupes de pression sont également très présents et des groupuscules s’organisent (pompiers, etc) pour appuyer l’un ou l’autre des partis. «Ici c’est un peu terne, admet Alain Paquette, Un leader, ça ne nuit pas.»

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