Une 8e édition dont on se souviendra!
Par benerice-jette
Marche de la Mémoire
Dimanche dernier, lors de la Marche de la Mémoire – instaurée en 2006 par la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer – cinq départs organisés par la Société Alzheimer des Laurentides, ont eu lieu dans la région, soit à Rivière-Rouge, Saint-Sauveur, Blainville, Boisbriand et Saint-Eustache, lors desquels 22 000$ ont été amassés.
La Marche a réuni dans notre région, plus de 40 bénévoles et 250 participants, qui se sont donnés la main dans un même élan de solidarité pour la cause. C’est une marche de 5km dont le départ a été simultané dans les municipalités participantes.
La maladie a été nommée en hommage au Dr Alois Alzheimer, ayant signalé la maladie en 1906. Cette maladie qui détruit les cellules du cerveau est progressive, dégénérative, et malheureusement mortelle. Au Canada, 64% des personnes souffrant de troubles cognitifs en sont atteintes. Ne faisant pas partie du processus normal de vieillissement, les causes demeurent inconnues. La progression se fait sur plusieurs stades, de sept à 10 ans, où les symptômes, leur durée ainsi que l’ordre d’apparition varient selon la personne atteinte. Les troubles de la mémoire, les difficultés à gérer les décisions, les émotions et les tâches quotidiennes, sont des symptômes liés l’Alzheimer. À ce jour, rien ne peut bloquer complètement les progrès de la maladie mais les chercheurs demeurent en quête de traitements pour la guérir.
En 2010, chez les 65 ans et plus, près de 120 000 personnes étaient atteintes de la maladie ou d’une affection apparentée au Québec. Il semblerait que ce nombre soit appelé à augmenter de 57% au cours des prochaines années. Aujourd’hui, 7500 personnes de cette catégorie d’âge en sont atteintes dans les Laurentides. «Il n’y a pas de données réelles en ce qui concerne les personnes plus jeunes. Pourtant, elles vivent la même chose. Étant moins reconnues par le système entourant la maladie, ces personnes n’ont pas la même accessibilité à des services adaptés et c’est déplorable. Elles se retrouvent alors souvent dans des centres, mêlées à une population beaucoup trop âgée», explique Catherine Vaudry, directrice générale de la Société Alzheimer des Laurentides. La sensibilisation permet alors de rejoindre le plus grand nombre, soit la population, les bailleurs de fonds et le gouvernement, afin de mettre en place le meilleur système possible de soutien aux personnes atteintes.