Une nouvelle vie pour l’ancienne demeure des sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-Marie
Par nathalie-deraspe
C’est en 1921 que Monsieur et Madame François Gobeil ont donné à la communauté des sœurs de Saint-Nom-de-Jésus-Marie, un terrain et une petite maison en bordure du Lac Millette. Marchand de Montréal, monsieur Gobeil fit ce don suite à l’entrée de sa fille dans la communauté des sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-Marie. Elle était connue sous le nom de soeur Françoise d’Alcala. Bâtie sur les rives du lac Millette, entourée d’arbres et au cœur de la nature sauvage, cette petite maison est devenue, au cours des ans, un lieu de repos et de détente, pour des générations de sœurs et d’amis de la communauté.
En 1926, un dortoir et une chapelle au deuxième étage furent construits. La chapelle fut ouverte aux touristes de la région. Par la suite, la petite maison fut agrandie afin de répondre aux besoins de l’époque de la communauté. En effet, à partir de 1927, la communauté des sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie accepte la direction de l’école du village de Saint-Sauveur, l’école Marie-Rose, du nom de la fondatrice, Marie-Rose Durocher. Pendant plus de 25 ans, la communauté s’est dévouée à l’enseignement des enfants de la région.
Ne répondant plus aux besoins de la communauté, le terrain a été vendu en 2008 à un couple de particuliers, André Marcotte et Sandra Guaini. Les propriétaires ont désiré conserver l’esprit des lieux, c’est pourquoi le site a été nommé le sanctuaire du Lac Millette. Le développement des terrains localisés le long du chemin du lac Millette a été confié à l’équipe Landco de Saint-Sauveur, reconnue pour la qualité de ses projets. Les acheteurs auront un accès au lac Millette.
Les travaux de démolition des bâtiments, qui ne répondaient plus aux normes d’aujourd’hui, ont débuté lundi le 17 janvier. Les propriétaires ont voulu recycler le maximum de matériau. Le programme de travail de la firme Multi-recyclage, chargé de la démolition, prévoit que plus de 80 % des matériaux seront recyclés. De plus, les portes et les fenêtres auront une deuxième vie auprès de l’auberge du Petit Bonheur, qui les utilisera dans ses nouvelles constructions.