Val-Morin propose une société de conservation

Par nathalie-deraspe

Le maire Jacques Brien a été surpris d’apprendre que Val-David irait jusqu’à scinder le parc en deux pour mener à bien son projet de fiducie. «Tout ça va entièrement à l’encontre de tout ce qui s’est fait depuis 2003, a-t-il déclaré en entrevue téléphonique. Les citoyens n’accepteront jamais ça.»

Val-Morin veut bonifier l’organisme à but non lucratif créé précédemment afin de donner plein pouvoir aux gens des deux municipalités. Tous les payeurs de taxe seraient automatiquement membres de l’OBNL. Le conseil lui cèderait l’entière gestion ainsi qu’une servitude de parc perpétuelle. Seul un vote majoritaire des membres, donc des citoyens permettrait de mettre un terme à l’entente signée. «De cette façon, explique Jacques Brien, les contribuables gardent toujours un œil sur la gestion du parc.» La Société de conservation des Îles-de-la-Madeleine fonctionne sous ces paramètres, souligne le maire de Val-Morin. En décembre 2007, la ministre Line Beauchamp saluait le projet de Réserve naturelle de la Grande-Demoiselle, un espace protégé à perpétuité qui couvre une superficie de 14 hectares. Celui-ci avait bénéficié du Programme de conservation du patrimoine naturel en milieu privé. Depuis avril 2003, le gouvernement du Québec a octroyé plus de 15 M$ en appui à quelque 250 initiatives de conservation qui ont contribué à protéger 18 780 hectares de milieux naturels.

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