Yoga: Val-Morin rassemble les adeptes de la planète

Par claude-andre

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Si le yoga est aujourd’hui encore top tendance, c’est depuis 1963 que l’Ashram de Val-Morin rassemble les adeptes de la planète.

Selon la légende, après qu’il eût fondé le premier centre de yoga de Montréal sur le boulevard Saint-Laurent en 1957, Swami Vishnudevananda s’est demandé un vendredi en fin de journée à quel endroit se dirigeaient toutes ces voitures qui filaient vers le Nord? «Ce sont des gens qui s’en vont se reposer à la campagne», lui aurait-on répondu.

Vif d’esprit, l’émissaire qui avait envoyé en Occident pour y répandre l’enseignement de «la carte routière spirituelle pour la paix intérieure» par la sommité hindoue Swami Sivananda s’est dit: «C’est là qu’il faut aller».

Six ans plus tard, en 1963, après avoir ressenti, paraît-il, les énergies très puissantes d’un site enchanteur à l’orée des montagnes de Val-Morin, Swami Vishnudevananda, celui là même qui avait expliqué la posture sur la tête aux Beatles à l’aéroport de Los Angeles, fonda le désormais célèbre Ashram de Val-Morin.

Ce centre est aujourd’hui le quartier général de quelques autres dont ceux de New-York, des Bahamas et bientôt d’Italie et demeure un lieu de pèlerinage pour les adeptes du monde entier qui viennent s’y ressourcer, surtout pendant l’été.
«Il y a quelque chose de particulier dans l’atmosphère autour de l’endroit où est situé l’ashram», soutient Ève-Marie Gascon, aujourd’hui professeure de Pilates qui y a reçu sa formation d’enseignante de yoga en 1999 et qui compte y retourner cet été avec son fils de 8 ans. «Ce que j’aime de l’ashram de Val-Morin c’est le dépaysement. C’est vraiment très traditionnel comme endroit contrairement au yoga à la mode…» Mais encore? «Ça vient d’Inde et la façon de faire, sans doute parce que le lieu à conserver son approche à but non lucratif, demeure très traditionnaliste sur le plan de l’enseignement. Les gens qui vivent là sont devenus des swamis, des «prêtres» du yoga et ils passent le plus clair de leur temps à méditer. On y retrouve donc une énergie qui relève un peu de la dévotion. Si cela peut aux premiers abords effrayer certaines personnes, ceux qui décident d’y aller libre de préjugés et avec leur propre personnalité y découvrent un havre de paix total ou l’on peut vraiment se reposer, se ressourcer et même se retrouver», poursuit Ève-Marie.

Désintoxication

Et ils seront encore des centaines de personnes, experts comme néophytes, venus des quatre coins du monde à passer par là au cours de l’été pour se consacrer au yoga certes mais aussi pour se «désintoxiquer l’organisme et soulager le stress» à l’aide de la méditation mais aussi de l’alimentation végétarienne qu’on y propose et du mode de vie plutôt strict absout de toute viande, cigarette, alcool et… sexualité.

Car si la façon de fonctionner des ashrams peut s’apparenter à plusieurs points à la culture hippie, il ne s’agit certes pas ici de bacchanale à ciel ouvert.

Même que le mode de vie suggéré, et il faut insister sur ce mot car nous ne somme pas dans un camp militaire, est plutôt spartiate avec ses premières méditations et chants dès 6h le matin (jusqu’à 8h) et ses deux cours de yoga quotidiens.

Les plus motivés s’y rendent même pour suivre le programme de désintoxication et jeûne avec jus et bouillons de légumes!

Cela dit, les deux repas végétariens quotidiens préparés par les habitants de l’ashram qu’on y sert, souvent d’inspiration indienne sont, selon plusieurs personnes, délicieux et organiques.

Si l’aventure vous tente, il est opportun de savoir que le mois de juillet demeure le plus achalandé avec ses 300 yogis mais sans doute aussi le plus intéressant car c’est à ce moment qu’on y fait le plus de rencontres internationales. Et, comme il y a beaucoup de monde, le «personnel» ne saurait être sur le cas de tout un chacun en matière de discipline.

Parmi les camps à venir, mentionnons celui de yoga pour les enfants jusqu’au 31 juillet et la semaine de la famille du 3 au 9 août puis viennent ensuite des camps sur l’amour et la compassion, l’alimentation, le massage, le silence etc…

Entre dortoir, chambre partagée, cabines et tentes, les prix varient de 285$ à 510$ par semaine et cela comprend, outre le programme d’activités quotidien, les deux repas de la journée.

On y retrouve également une piscine creusée et un sauna.
«J’y suis allé l’an dernier avec une amie designer de mode à Paris. Je lui ai dit que si elle ne redessinait pas dans sa tête les costumes des swamis, elle et son fils de 9 ans pourraient vivre un super moment. Et ça a été le cas. On en ressort transformés. Par exemple, après chacun de mes séjours, lors de mon retour à la ville, les gens me disent sans même que je mentionne quoi que ce soit : dis, tu reviens de vacances?», termine la rayonnante Ève-Marie.

SIVANANDA ASHRAM CAMP DE YOGA

673, ***8e*** Avenue,

Val-Morin

Téléphone: 819-322-3226

www.sivananda.org/camp/website/.**

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