Catherine et chocolat: Quand la passion prend le dessus!
Par nathalie-deraspe
Catherine Paré est une jeune femme dans la trentaine au sourire franc et moqueur. Une mère de famille de trois enfants qui s’est découvert une passion sans bornes pour le chocolat.
Son histoire n’est pas banale. Un jour, la maman délaisse momentanément son rôle afin de suivre une formation à l’Atelier d’apprentissage du chocolat de Saint-Jérôme. Dès lors, un univers sans fin s’ouvre à elle.
Cette formation de 120 heures lui permet déjà de confectionner de sublimes sucreries qui font la joie de ses convives et amis. Épatés par son savoir-faire, ses proches encouragent la chocolatière en herbe à se lancer en entreprise. Une proposition qu’elle rejette du revers de la main en riant.
Intriguée et nourrie par sa créativité, Catherine Paré pousse l’expérience et s’inscrit chez Barry-Callebaut à Saint-Hyacinthe, où elle côtoie des sous-chefs et des professionnels qui possèdent leur propre chocolaterie. Qu’à cela ne tienne, elle est là au même titre que les autres. Son but : en apprendre davantage sur cette substance qui fait tant saliver nos papilles gustatives.
De retour chez elle, Catherine multiplie les recettes avec ce souci qui fait d’elle une excellente ambassadrice du chocolat. Elle continue de surprendre son entourage par son talent et se laisse peu à peu prendre au jeu. Dès que les enfants partent pour l’école, sa cuisine se transforme en laboratoire. Des effluves odorantes s’échappent des comptoirs, les moules débordent de produits tout aussi alléchants les uns que les autres. Comme la Sauveroise habite à deux pas du traiteur Chez Bernard, elle décide un jour d’y risquer une visite, munie de quelques-uns de ses plus beaux chefs-d’œuvre. C’est le coup de foudre.
Depuis, la lune de miel se poursuit. Le traiteur n’hésite pas à proposer ses chocolats de type « turtles » dans les lunchs qu’il distribue aux entreprises de la région. Ceux-ci sont énormes et savoureux. Ils connaissent une popularité exponentielle. Catherine en prépare pas moins de 200 par semaine. Elle écoule également ses produits au Spa Le Baltique, au restaurant Le Petit Poucet et chez Foubrac à Prévost. Prochaine étape, trouver un local de production. Cela devient compliqué et ardu de tout ranger avant que sa marmaille ne revienne de classe.
En attendant, la chocolatière est en pleine préparation pour la Saint-Valentin. Mais ses sucreries prennent toutes les formes possibles et inimaginables le reste de l’année. On a même vu certains fantômes… Le tout fabriqué d’ingrédients de la plus haute qualité.
Si tout va comme elle l’entend, d’ici quelques semaines, Catherine réservera plus de temps que jamais à produire les meilleurs chocolats qui soient. Mais elle hésite encore à ouvrir les portes de sa future chocolaterie au public, de peur de devenir trop populaire. « Je fais ça par passion, dit-elle. Je veux que mes produits soient frais. Quand une entreprise grossit trop, on perd le contrôle et ce n’est plus toi qui s’occupe de la production. » Passionnée vous dites?
La chocolatière possède son propre blogue. Suivez le développement de son entreprise sur le catherinechocolat.com.