Des travestis débarquent
Par yves-guezou
Le Paraz’arts réouvre ses portes
Malgré une saga judiciaire qui s’étire, la jérômienne Sonia Thibault a réussi à récupérer la salle de spectacle Paraz’arts et son bistro attenant. Réouvert le 29 août dernier sous le nom du Bistro d’art et Cabaret, l’endroit se veut une vitrine privilégiée pour les artistes de la région. Ce dimanche toutefois, les Laurentiens auront droit à une revue mettant en vedette trois personnificateurs féminins.
La coopérative à but non lucratif réunit près de 80 artistes de toutes les disciplines. L’argent tiré des cartes de membres sert à la promotion de ceux-ci, explique l’instigatrice du projet, Sonia Thibault. De plus, les créateurs ont à leur disposition une salle de 250 places entièrement rénovée. «Maintenant que j’ai donné mon cœur, c’est à vous d’y donner le battement», a-t-elle lancé devant une salle comble, lors de la réouverture. Cette année, chaque journée aura sa couleur privilégiée. Certains soirs seront réservés aux échanges entre musiciens locaux, d’autres à la musique lounge, aux musiques du monde ou au jazz. Les vendredis, les auteurs-compositeurs-interprètes auront le champ libre. Le samedi, on veut recréer l’ambiance du Studio 54, avec danseurs et chanteurs sur scène. Dès octobre, des commerçants locaux jugeront des performances des DJ amateurs et des danseurs invités.